Procès Sorella : un peu d'ADN retrouvé sur la chambre hyperbare

Par Valérie Gonthier/Agence QMI
Deux cheveux appartenant à Amanda De Vito ont été retrouvés sur le dessus de la chambre hyperbare.
Une biologiste judiciaire qui a fait des prélèvements sur cet appareil peu après le décès d'Amanda et Sabrina - les deux filles d'Adèle Sorella - a également retrouvé un cheveu qui a des «similitudes avec ceux de Sabrina».
Les deux fillettes ont été assassinées le 31 mars 2009. Leur mère subit présentement son procès au palais de justice de Laval pour le meurtre prémédité de ses deux filles.
Les corps des victimes retrouvés allongés sans vie sur le sol de leur salle de jeu ne présentaient aucune trace de violence. La Couronne a d’ailleurs averti en début de procès qu’il était impossible de déterminer avec certitude la cause du décès des enfants.
Mais depuis quelques jours, la chambre hyperbare saisie dans la maison peu après le drame se retrouve au cœur de la preuve présentée au jury.
L’appareil servait à la jeune Sabrina pour traiter des problèmes d’arthrite juvénile. La chambre hyperbare a d’ailleurs été analysée par des experts, notamment Jacinthe Prévost, biologiste judiciaire.
La femme a tenté de retrouver des taches pouvant contenir de l’ADN, comme de la salive ou du sang, à l’intérieur et à l’extérieur de la chambre hyperbare.
Ses recherches ont été peu concluantes, mis à part les trois cheveux retrouvés sur l’appareil, près de la fermeture éclair.
Des prélèvements ont également été effectués sur les corps des enfants. Un seul résultat positif : de l’ADN d’une femme, probablement de la salive, a été retrouvé dans le cou d’Amanda. «Cela peut avoir été déposé là de quelque façon que ce soit, en donnant un bec, par exemple», a noté la biologiste judiciaire, sans être en mesure de dévoiler de qui provenait l’ADN.
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