Un prédateur sexuel présumé qui s’était coincé par l’émission «J.E.» a été arrêté par la police

Par Agence QMI
Jean Junior Prégent, un présumé prédateur sexuel de 33 ans arrêté jeudi dernier par la Sûreté du Québec pour leurre et incitation de contacts sexuels avec une mineure, avait fait l'objet d'une enquête de l'émission «J.E.», diffusée sur le réseau TVA.
En mars 2012, Prégent, qui s'était fait coincer sur internet par le journaliste Michel Jean, avait reconnu qu'il avait des pulsions sexuelles le poussant à obtenir des faveurs sexuelles de jeunes adolescentes. L'homme avait même avoué à la caméra avoir eu des relations sexuelles avec une jeune fille de 15 ans, alors que l'âge de consentement est de 16 ans.
«Dans la société, à part ceux qui se font pogner comme moi aujourd'hui, y'en a beaucoup, et puis ça ne fait pas de mal à personne», avait-il déclaré.
Prégent avait demandé à parler à la jeune adolescente avant de la rencontrer. Une recherchiste de l'émission s'était fait passer pour la jeune femme, mais c'est le journaliste de «J.E.» qui l'attendait dans l'appartement lors du rendez-vous.
L’homme avait alors accepté de donner une entrevue et avait juré qu'il ne recommencerait pas.
«C'est sûr et certain que je ne le referai pas, vous m'avez pogné, puis c'est correct, j'ai vraiment peur», avait-il dit.
L'Équipe d'enquête sur l'exploitation sexuelle des enfants sur Internet de la Sûreté du Québec a utilisé une stratégie semblable à celle de «J.E.» pour coincer Prégent.
Le présumé pédophile tentait d'entrer en contact avec une mineure de 14 ans, mais c'est une policière qui se cachait derrière l'identité virtuelle de la jeune femme.
Le suspect aurait incité la jeune fille à des contacts sexuels et lorsqu'il s’est présenté au rendez-vous au domicile de l'adolescente fictive, les policiers ont procédé à son arrestation.
Le Lavallois a comparu vendredi après-midi au palais de justice de Laval. Il doit répondre à des accusations de leurre, d'incitation à des contacts sexuels avec une mineure de moins de 16 ans, et de production, de possession et d'utilisation de pornographie juvénile.
D'autres accusations pourraient s'ajouter en cours d'enquête.
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