«Il a choisi le moindre des deux maux» - Guy Ouellette

Par TVA Nouvelles
Selon le député libéral et spécialiste des groupes criminels, Guy Ouellette, le Hells Angels René «Balloune» Charlebois, trouvé mort hier dans une résidence de Sorel, se serait évadé du centre de détention à sécurité minimum Montée Saint-François à Laval pour retrouver ses proches, mais aurait choisi le «moindre des deux maux» en mettant fin à ses jours.
«Il n'était pas intéressé à se faire reprendre. Premièrement, ayant une arme à feu avec lui, il aurait eu une sentence consécutive à tout ce qu'il a présentement et de son confort d'une prison à sécurité minimum, on l'aurait retourné en sécurité maximum jusqu'à la fin de son terme de prison, en 2016. Donc, il a choisi le moindre des deux maux», fait valoir l'ancien spécialiste aujourd'hui député de Chomedey.
Pour Guy Ouellette, il n'est pas surprenant que «Balloune» Charlebois ait trouvé refuge à Sorel, endroit duquel il était originaire.
«La majorité des motards qui sont encore recherchés au Québec sont au Québec. M. Charlebois s'est terré où il était le plus sûr, ce qui m'amène à penser que son évasion était beaucoup plus pour des raisons personnelles que pour des raisons professionnelles», estime-t-il.
Et selon le député de Chomedey, il aurait organisé son évasion «avec l'aide d'un ou de plusieurs amis».
«C'est un gars de Sorel et si on part du principe que c'est une évasion personnelle, il aurait eu de l'aide», croit-il.
René «Balloune» Charlebois, 48 ans, s'était évadé de la prison à sécurité minimale Montée Saint-François à Laval le 14 septembre dernier. Il purgeait une sentence de 20 ans de prison après avoir plaidé coupable, en 2003, à des accusations de trafic de stupéfiants, de complot pour meurtre et de gangstérisme.
Il s'est aussi reconnu coupable, en novembre 2004, du meurtre de Claude De Serres, un homme qui entretenait des relations avec les Hells, mais qui était aussi un informateur de la police.
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