Opération de l'UPAC à Laval: les 37 accusés de retour en cour

Par Agence QMI
L'ancien maire de Laval Gilles Vaillancourt, arrêté par l'Unité permanente anticorruption (UPAC) le 9 mai 2013 dans le cadre de l'opération Honorer, est revenu en cour mardi matin au palais de justice de Laval.
Il devait comparaître avec 36 autres coaccusés, dont l'ancien directeur général de la Ville de Laval Claude Asselin et l'ancien directeur général du service d'ingénierie Claude Deguise.
Lors de la première audience, le 10 juillet dernier, seuls quatre accusés s'étaient déplacés, mais cette fois, le juge Gilles Garneau a exigé que les 37 coaccusés soient présents. Au cours de cette comparution, la Couronne avait divulgué la moitié de la preuve qui tenait sur 12 DVD, le reste devant être rendu public ce mardi.
Les 37 coaccusés devront également enregistrer leur plaidoyer et faire connaître leur choix quant à un procès devant juge et jury ou devant juge seul. Ils font face, entre autres, à de graves accusations de gangstérisme, de complot, de fraude et de corruption dans les affaires municipales.
La preuve amassée par l'UPAC avait mené à l'opération Honorer, le 9 mai dernier, lors de laquelle plusieurs figures importantes du monde municipal lavallois avaient été arrêtées, en plus d'entrepreneurs en construction comme Tony Accurso et l'ex-vice-président de Dessau, Rosaire Sauriol.
Ils auraient participé à un important stratagème de collusion et de corruption dans l'octroi des contrats municipaux à la Ville de Laval.
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