Le procès de Raynald Desjardins aura lieu à Laval

Par Guy Latour/Agence QMI
Le procès du caïd Raynald Desjardins et sept complices, accusés du meurtre prémédité et du complot pour meurtre de Salvatore Montagna, aura finalement lieu au palais de justice de Laval.
Vendredi le 17 janvier, au palais de justice de Joliette, le juge Marc David, de la Cour supérieure, a accueilli la requête en changement de venue qui avait été déposée par le Directeur des Poursuites criminelles et pénales, le 19 décembre dernier.
Le procès devant jury aura lieu à Laval, puisque le Centre de services judiciaires Gouin n’est pas disponible en raison notamment des deux mégas-procès dans le dossier de l’opération SharQc. Les audiences débuteront le 5 janvier 2015 et devraient durer au moins six mois.
Les médias ne peuvent cependant divulguer le contenu de la requête en changement de vue, puisque les détails sont sous scellés, de façon intérimaire, à la demande de l’avocat de Raynald Desjardins, Me Marc Labelle. Une date sera déterminée prochainement pour la suite de la gestion du dossier, par le juge qui présidera le procès.
Les coaccusés de Desjardins, Lavallois âgé de 60 ans, sont Steven Fracas, 29 ans, Steven D'Addario, 35 ans, Calogero Milioto, 42 ans, Vittorio Mirarchi, 36 ans, Felice Racaniello, 29 ans, Pietro Magistrale, 62 ans et Jack Simpson, 71 ans. Tous ceux détenus de façon préventive depuis leur arrestation.
La victime dans cette affaire, Salvatore Montagna, était considérée comme l’aspirant parrain de la mafia montréalaise, lorsqu’il a été criblé de projectiles d’arme à feu, dans une résidence de l’île Vaudry à Charlemagne, le 24 novembre 2011. Cette résidence était louée par Jack Simpson.
Le complot pour meurtre aurait débuté le 18 septembre 2011, date où Raynald Desjardins avait été victime d’une tentative de meurtre à Laval.
Pour ce qui est des accusations de possession d’armes à feu, Raynald Desjardins, Calogero Milioto et Pietro Magistrale pourraient subir une enquête préliminaire dans les prochains mois.
Des mesures de sécurité exceptionnelles avaient été mises en place pour l’audience du 17 janvier. Les avocats, les représentants des médias et membres de la famille des accusés devaient passer sous un détecteur de métal en plus de se soumettre à une fouille.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.