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Les négociations sont suspendues 

Moyens de pression des policiers de la SQ: une première en 15 ans

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15 septembre 2022
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Par Salle des nouvelles

Devant la suspension samedi dernier des négociations entourant le renouvellement du contrat de travail des policières et policiers de la Sûreté du Québec échu depuis mars 2022,  l’Association des policières et policiers provinciaux du Québec (APPQ) n’a d’autre choix que de prévoir des moyens de pression, vient-on d'annoncer aujourd'hui par voie de communiqué de presse.

Une chose que le syndicat n’avait pas eu à faire depuis plus de 15 ans et qui déplore l’attitude du gouvernement de ne pas considérer adéquatement et à sa juste valeur le statut de la police nationale. 

Les services à la population risquent d’être touchés au cours des prochains jours pour une période de 24 heures. Les policiers seront invités à refuser le temps supplémentaire.

Rappelons que les négociations ont débuté le 14  octobre 2021 avec l’objectif d’un règlement négocié avant l’expiration du contrat de travail le 31 mars 2022.  Depuis l’arrivée du Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) à la table de négociation en mai dernier, les choses  avancent trop lentement, allant jusqu’à provoquer samedi dernier la suspension des négociations tellement les  écarts entre les parties sont grands.

« Les besoins en effectifs policiers sont criants et provoquent de nombreuses  heures de temps supplémentaires obligatoires (TSO). Les troupes sont épuisées. D’ailleurs, nous avons été  informés que plusieurs unités à travers la province ont vécu des bris de service cet été. Un sondage pour évaluer  l’ampleur du phénomène est en cours auprès de nos membres », a expliqué Dominic Ricard, président de l’APPQ. 

L’Association a avancé à la table des solutions aux difficultés d’attraction et de rétention du personnel. De plus, la  formation déficiente et le sujet de la santé psychologique des policiers de la Sûreté du Québec ont également été à l’agenda. L’Association veut travailler sur des pistes de solutions à ces importants enjeux, mais ne peut les mettre  en application rapidement si le SCT continue de faire traîner en longueur les négociations sur le plan monétaire en maintenant un écart important entre les parties.

La création de plusieurs nouvelles escouades et les demandes d’assistances aux municipalités, dont Montréal,  impactent les membres de la Sûreté du Québec, aux dires de leur syndicat. 

En marge des préoccupations exprimées, l’APPQ ose espérer que la question de la sécurité publique au Québec puisse s’inviter aux prochains débats des chefs durant la période électorale en cours.

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