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Le maire Vaillancourt se retire temporairement

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24 octobre 2012
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Par Mathieu Courchesne et Agence QMI

Quelques heures après avoir été de nouveau visé par des perquisitions de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a annoncé mercredi qu’il se retirait temporairement de ses fonctions pour une période de repos recommandé par ses médecins.

La nouvelle a été communiquée par le vice-président du comité exécutif de Laval, Basile Angelopoulos dans un point de presse à en début de soirée.

Durant cette période de repos, Gilles Vaillancourt compte réfléchir s’il reviendra ou non à son poste, a dit M. Angelopoulos.

«Il sera en mesure de vous faire connaître les fruits de cette réflexion prochainement», a-t-il ajouté en précisant que le maire n’avait pas annoncé son retrait aux membres du conseil exécutifs qui s’étaient réunis durant une longue rencontre mercredi.

«La Ville de Laval n’est pas en crise», a clamé Basile Angelopoulos, même si des perquisitions ont été menées à l’hôtel de ville, ainsi que chez Gilles Vaillancourt.

Malgré ces opérations del’Unité permanente anticorruption (UPAC), le vice-président du comité exécutif de Laval a affirmé que le maire a «toujours» sa confiance.

Jacques St-Jean surpris

Cette annonce a pris bien des gens par surprise, à commencer par le conseiller municipal Jacques St-Jean.

Le conseiller du district de Saint-François a paru secoué lorsque L'Écho de Laval lui a appris la nouvelle en début de soirée, mercredi.

«Je n’avais pas été avisé de ça, a-t-il expliqué. Je pensais même le voir à certains évènements dans les prochains jours. Habituellement, on nous met au courant un peu à l’avance.»

Le conseiller affirme qu’il respecte la décision du maire, particulièrement si son retrait est lié à son état de santé. «Pour subir ce qu’il subit depuis plusieurs jours, ça ne doit pas être facile.»

M. St-Jean affirme par ailleurs que les nombreuses allégations contre Gilles Vaillancourt ne sont soutenues par aucune preuve tangible. «Si j’avais été à sa place, je ne me serais pas retiré, parce qu’il n’y a pas de raison. Il n’y a pas de preuve. Mais je comprends que c’est médical.»

«Sage décision»

Pour sa part, l’ancien conseiller municipal Jean-Jacques Lapierre considère que la décision du maire est «sage». Il n’est d’ailleurs pas étonné de la tournure des évènements.

«Il fallait que ça arrive. C’est une sage décision dans les circonstances que de se retirer et d’attendre les résultats des enquêtes. À la suite de celles-ci, on verra.»

Coffrets de sécurité

Plus tôt dans la journée, les policiers de la SQ se sont rendus dans deux institutions financières de la ville, où le maire Vaillancourt posséderait des coffrets de sécurité.

Ces perquisitions se sont déroulées alors que le maire Vaillancourt présidait une séance publique du conseil exécutif.

La veille, la porte-parole du maire Vaillancourt, Johanne Bournival, avait déclaré que le maire ne faisait pas directement l’objet d’une enquête policière. «Il n’y a pas d’enquête sur M. Vaillancourt, à ce que je sache», avait-elle dit.

«Mme Bournival insulte l’intelligence des Lavallois», a réagi mercredi le Mouvement lavallois (ML), principal parti d’opposition à l’Hôtel de Ville de Laval, par voie de communiqué.

«Si Mme Bournival ne sait pas que M. Vaillancourt fait l’objet d’enquêtes policières, elle devrait s’informer un peu avant de faire de telles déclarations qui ne résistent pas à l’épreuve des faits, a dit David De Cotis, le président de ML.»

Gilles Vaillancourt avait en effet déjà fait l’objet de deux perquisitions au début du mois, à l’hôtel de ville de Laval, mais aussi dans deux de ses propriétés.

«Il a donc fallu pour cela que les policiers aient un dossier d’enquête actif, qu’ils aient convaincu un juge qu’il y a eu un ou plusieurs crimes, que M. Vaillancourt a un lien avec ces crimes et que des preuves reliées à ces crimes sont présentes aux adresses perquisitionnées », a ajouté David De Cotis.

«Je n’ai pas à subir cette politicaillerie. Je ne suis que le messager», a rétorqué l’attachée de presse.

 

 

 

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