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Un rôle plus important que simple conseiller?

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7 novembre 2012
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Par Ghislain Plourde
LAVAL - 

Le rôle que pourrait jouer Marc Demers au sein du Mouvement lavallois (ML) pourrait être bien plus que simple conseiller spécial.

Bien que le parti politique ait annoncé que l’ex-candidat du Parti québécois (PQ) et ancien policier lavallois agirait comme conseiller et co-porte-parole, il pourrait occuper un poste plus important en marge du prochain scrutin municipal.

<I>L’Écho de Laval<I> a appris que Marc Demers pourrait faire le saut en politique active et se présenter à titre d’échevin ou encore de candidat à la mairie. Selon des informations que le journal a obtenues, l’ex-lieutenant-détective aux crimes majeurs de la police de Laval pourrait faire connaître ses intentions au printemps prochain.

Même s’il n’habite plus Laval, depuis quelques mois à peine, l’homme aurait toujours des intérêts à l’île Jésus, ce qui le rendrait éligible à participer à la prochaine campagne électorale. Le principal intéressé n’a pas voulu confirmer les informations de <I>L’Écho de Laval<I>.

Quelques jours auparavant, Marc Demers avait expliqué ainsi son engagement auprès du ML. «J’ai habité Laval de 1967 jusqu’à tout récemment. J’y ai travaillé durant 30 ans. Mon intérêt pour la politique municipale est présent depuis longtemps.»

Celui qui a aussi été président du PQ de Laval-des-Rapides dans les dernières années juge sévèrement les élus lavallois. «À ce que je sache, les décisions sont avalisées par le conseil municipal. Dans certains dossiers, il faut se poser la question s’il a fait preuve d’aveuglement volontaire ou non. D’ailleurs, à mon avis, le conseil municipal à Laval est à l’image du maire Tremblay à Montréal. Il ne voit rien, n’entend rien et ne sait rien.»

Lydia Aboulian toujours chef, pour l’instant

Le ML compte toujours sur Lydia Aboulian comme chef et candidate à la mairie. Cependant, des rumeurs laissent entendre qu’elle pourrait céder sa place pour la prochaine élection.

Rappelons qu’à l’hiver dernier, l’ex-député bloquiste Robert Carrier et le ML avaient discuté à cet effet. À ce moment, aucune entente n’était intervenue.

Ce qui renforce ce scénario de départ, c’est l’absence remarquée de Lydia Aboulian de la scène politique municipale au cours des derniers mois.

«Ses obligations professionnelles l’ont amenée à l’extérieur plus souvent qu’autrement, mais elle demeure notre chef», ont déclaré Emilio Migliozzi et David De Cotis, tous deux membres du ML.

Néanmoins, le parti pourrait être appelé à tenir, possiblement en février ou mars prochain, une assemblée d’investiture pour le choix d’un chef. Les membres du ML se prononceront sur la tenue ou non d’un tel évènement un peu plus tard cet automne.

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