Le maire Gilles Vaillancourt démissionne
Gilles Vaillancourt, a annoncé sa démission, vendredi, à l’hôtel de ville de Laval.
Au coeur de plusieurs allégations de corruption et de collusion, le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a annoncé sa démission, vendredi, à l’hôtel de ville de Laval.
«Je m'adresse à vous pour la dernière fois comme maire de Laval», a dit celui qui a régné durant 23 ans sur la Ville de Laval.
Il a souligné avoir tenu à annoncer lui-même la nouvelle en conférence de presse, malgré l’avis de ses médecins.
«Je laisse maintenant aux autres la tâche de poursuivre ce formidable projet de société», a ajouté M. Vaillancourt, visiblement ému, après avoir tracé un bilan de ses réalisations. Il n’a pas commenté les allégations de corruption et de collusion qui pèsent contre lui.
M. Vaillancourt avait quitté temporairement ses fonctions le 24 octobre, invoquant des raisons de santé, après que des enquêteurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) et de la Sûreté du Québec (SQ) eurent perquisitionné l'hôtel de ville et deux de ses propriétés le mois dernier.
Vague de perquisitions
Cette annonce survient après une vague de perquisitions de l’UPAC à Laval au cours des dernières semaines.
Le 4 octobre dernier, les agents avaient d’abord perquisitionné le domicile du maire et ses bureaux à l’hôtel de ville. Le lendemain, ils avaient mené une autre fouille dans un condo de Laval, où demeurerait également M. Vaillancourt.
Le 11 octobre, 70 enquêteurs de l'UPAC avaient perquisitionné simultanément quelques entreprises de Laval, dont Constructions Louisbourg, J Dufresne Asphalte, Construction Mergad, Nepcon et Poly Excavation. Puis, le 16 octobre, l’UPAC avait procédé à une nouvelle perquisition chez Giuliani G Inc.
Mardi dernier, les firmes d’ingénierie Groupe Dessau, Cima +, Génivar et AECOM ont été ciblées dans une opération de l’UPAC.
Depuis le début des perquisitions de l’UPAC à Laval, M. Vaillancourt s'est fait avare de commentaires.
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