Jacques Foucher prône la saine gestion

Par Ghislain Plourde
La campagne électorale à Laval aura une saveur unique en novembre prochain par son nombre de candidats, notamment. À la mairie, par exemple, un nombre record de participants pourrait être du prochain scrutin le 3 novembre. Parmi ceux-ci, Jacques Foucher, candidat indépendant déclaré.
Ce sont les problèmes d’éthique et de gestion contractuelle révélés dans les dernières années qui ont convaincu Jacques Foucher de se lancer en politique. Celui qui gravite dans le monde municipal depuis plus de 30 ans (dans les villes de Saint-Jérôme, Châteauguay, Sainte-Catherine et Joliette) s’engage à rajuster l’administration de Laval, une ville qu’il habite depuis une douzaine d’années.
«Les Lavallois sont à la recherche de gestionnaires pour mieux gérer la Ville qui, de toute évidence, a besoin d’un redressement. Si je vais là, c’est pour rendre service, faire ma part pour que l’on ait une administration plus équilibrée», déclare Jacques Foucher afin de justifier son intention de briguer la mairie de Laval.
Des solutions
Parmi les propositions mises de l’avant par le candidat Foucher, celui-ci considère que la Ville devrait se réapproprier la gestion de certains grands travaux. «En étant soi-même maître d’œuvre de chantier, on peut élargir le nombre de sous-traitants et ainsi permettre à de plus petites entreprises, écartées trop souvent des soumissions. Au final, cela donne un rendement supérieur et une meilleure surveillance des chantiers.»
L’homme, qui est actuellement greffier à la Ville de Joliette, considère que l’administration en place gère mal son fonds de roulement. «En accumulant le maximum permis, cela éviterait des remboursements trop coûteux et des paiements comptant pour le maintien et l’entretien de nos infrastructures.»
D’ailleurs, sur la gestion des immeubles municipaux, l’aspirant candidat à la mairie n’est pas tendre envers les dirigeants de la Ville.
«C’est l’improvisation à ce chapitre; il n’y a pas de bilan précis sur la santé de nos édifices. À Laval c’est ça, il y a eu une longue négligence sur une longue période.»
Revoir le mandat des organismes à but non lucratif (OBNL) est aussi parmi les préoccupations de Jacques Foucher. «En soi, les OBNL ne sont pas à rejeter. C’est la façon dont on s’en sert qui est discutable, dans certains cas, comme dans celui de la Place Bell. Les OBNL sont bons pour la décentralisation, mais encore faut-il ne pas les noyauter pour les diriger pour éviter ainsi des redditions de compte. Malheureusement, à Laval, il semble que ce n’était pas la façon de faire.»
La politique dans le sang
Jacques Foucher a la politique qui coule dans son sang. Son arrière-grand-père a été député provincial dans le gouvernement Taschereau en plus d’être maire de Shawinigan, cette dernière fonction qu’a aussi occupée son grand-père. D’autres membres de sa famille ont également pris part à l’exercice politique au niveau municipal.
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