«Il n’a été là que 12 jours» -Guy Ouellette

Par Cédérick Caron
Nommé par Gilles Cloutier au début de son témoignage dans le cadre de la Commission d’enquête sur l’industrie de la construction, le député de Chomedey Guy Ouellette soutient que le spécialiste d’élection clé en main n’a fait que passer dans l’organisation de sa campagne électorale en 2007.
«S’il pensait qu’il pouvait mettre l’influence de Dessau dans ma campagne, soyez assuré qu’il n’en a pas eu le temps, clame l’ancien policier de l’escouade Carcajou. Je suis à l’aise avec chaque sou qui a été dépensé. Je suis sûr que tout le financement de ma campagne a été fait légalement. En douze jours, il n’a pas eu d’impact sur la campagne».
Bien que M. Cloutier affirme qu’il a été remercié après que le candidat ait appris qu’il faisait l’objet d’une enquête du Bureau de la concurrence, le député laisse entendre que ce ne serait pas le cas et la Commission Charbonneau risque de répondre à cette interrogation.
«C’est la conclusion à laquelle il est arrivé, mais je ne lui ai jamais dit ça. Tout ce que je peux vous mentionner c’est que j’en ai référé aux autorités compétentes.»
Selon ce qu’il a été possible d’apprendre d’une source au fait du dossier, ce serait après avoir pris connaissance que M. Cloutier avait déjà été condamné pour avoir été à la tête d’un cartel de déneigement à Montréal et après avoir eu quelques discussions avec lui que M. Ouellette aurait pris la décision de lui montrer la porte.
«L’intégrité restera toujours ma tasse de thé», a servi en conclusion celui qui a travaillé à la chute de motard criminalisé au Québec au côté, entre autres de la juge France Charbonneau qui était, à l’époque, procureur de la Couronne.
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