Ça brasse au NPL
Un conflit d’idées oppose le fondateur du Nouveau parti des Lavallois (NPL), Claude Bélanger .et son chef, Guy Landry
La formation politique, qui aspire à prendre part à la prochaine campagne électorale, s’est réunie mardi 14 mai dernier. Ce rendez-vous devait être l’occasion pour les membres de discuter du programme et de la plateforme du NPL.
Finalement, un seul sujet a été au cœur des discussions, moment durant lequel le chef du NPL, Guy Landry, et d’autres membres ont reproché au créateur du parti sa vision des choses. Au bout de quelques minutes, il a quitté l’assemblée.
«Il pensait diriger le parti comme on gère une armée, une caserne de pompiers. À toutes les fois qu’on décidait de quelque chose démocratiquement, il m’appelait, dans les heures suivantes, pour critiquer ce choix. Il croyait qu’il pouvait décider de tout et que les autres le suivraient. Malheureusement, la majorité ne partageait pas son point de vue», a indiqué Guy Landry à <I>L’Écho de Laval<I>.
Celui-ci affirme que cet échange musclé était nécessaire. «Il fallait crever l’abcès. Des membres et candidats menaçaient de claquer la porte s’il (Claude Bélanger) ne changeait pas d’attitude. On ne veut pas être un deuxième parti PRO.»
Un chef «vert» en politique
Le fondateur du NPL, Claude Bélanger, apporte un son de cloche différent. Selon lui, le chef du NPL veut ramener à lui toutes les décisions. «Depuis son arrivée, il fait les choses de son côté et m’en informe ensuite. Il a choisi de remplacer des candidats qui avaient été élus en février par d’autres, soi-disant plus connus, une mauvaise décision d’un chef sans expérience», souligne Claude Bélanger.
Celui-ci précise qu’il voulait prodiguer des conseils au chef et à la formation. «Je sais comment organiser sur le terrain une campagne électorale. J’y suis impliqué depuis 1981. Lui (Guy Landry) ignore tout, du financement au recrutement des bénévoles en passant par le porte-à-porte. Je lui souhaite bonne chance», fait savoir Claude Bélanger qui tire un trait de son aventure politique au sein du NPL.
Malgré tout, il ne fait pas une croix sur la prochaine élection et pourrait se présenter à la mairie à titre de candidat indépendant.
Équipe complète
Par ailleurs, le NPL procédera à un lancement officiel de ses activités le mois prochain. Initialement, le tout était prévu pour le 10 juin, mais pourrait être, finalement, déplacé à une date ultérieure.
La formation politique a maintenant atteint une autre étape auprès du Directeur général des élections du Québec (DGEQ). Le processus d’autorisation du parti est en cours, tout comme celui de Avenir Laval, le parti du maire Alexandre Duplessis.
Site Internet retiré temporairement
En attendant la confirmation du DGEQ, le NPL a retiré, temporairement, son site Internet ainsi que celui de son chef après discussion avec l’organisme régissant le processus électoral dans la province.
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