L’Hôtel de Ville affichait complet
Les employés de loisirs de la Ville de Laval ont manifesté à l’extérieur de l’hôtel de ville en marge de la séance du conseil municipal du juin. Le syndicat des travailleuses et travailleurs en loisirs de la Ville de Laval (STTLVL), qui représente près de 900 employés, tenait à dénoncer la lenteur des négociations.

Par Cédérick Caron
L’Hôtel de Ville de Laval affichait complet lundi soir pour la séance publique du conseil municipal quelques heures après que la mise sous tutelle ait été prononcée par le gouvernement provincial.
Quarante minutes avant le début de l’assemblé, la salle du conseil était déjà remplie et les citoyens étaient redirigés vers le salon des communications et le hall d’entrée où des téléviseurs avaient été installés pour permettre aux Lavallois de suivre le déroulement de la soirée.
D’entrée de jeux, le maire Alexandre Duplessis a repris la déclaration qu’il avait livrée en point de presse deux heures plus tôt sous quelques huées.
M. Duplessis a aussi demandé aux partis d’oppositions de ne pas profiter de la période de questions pour mener leur campagne électorale.
La période de question s’est fait sur un fond de cynisme de la part des citoyens présents, sans toutefois qu’il n’y ait de débordement. Le président a tout de même demandé aux citoyens de ne pas applaudir les gens qui posent des questions.
Plusieurs applaudissements se sont fait entendre dans le hall après que le candidat à la mairie, Robert Bordeleau, ait réclamé une élection avant novembre prochain.
Manifestation
Les employés de loisirs de la Ville de Laval ont manifesté à l’extérieur de l’Hôtel de Ville en marge de la séance du conseil municipal du 3 juin. Le syndicat des travailleuses et travailleurs en loisirs de la Ville de Laval (STTLVL), qui représente près de 900 employés, tenait à dénoncer la lenteur des négociations.
Sans convention collective depuis le 31 décembre 2011, les syndiqués ont voté en faveur de moyens de pression excluant la grève.
Le principal point d’achoppement est le fait que le STTLVL désire que ses membres puissent avoir droit à une rencontre avec le programme d’aide.
«Même si la Ville est sous tutelle, elle doit continuer à fonctionner. Nous voulons être traités avec respect et avoir un interlocuteur pour faire avancer les négociations», explique le président du STTLVL, Jean Côté, qui représente principalement les employés des camps de jour, des centres communautaires, des parcs, des arénas ainsi que les sauveteurs.
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