Jacques Foucher veut plus de candidats indépendants

Par Christopher Nardi
Candidat indépendant à la mairie, le Lavallois Jacques Foucher croit que le vrai changement politique à l’île Jésus ne se produira pas tant que les partis politiques règneront à l’hôtel de ville.
L’avocat spécialisé en droit municipal a émis un communiqué dans lequel il déclarait qu’il est primordial de «mettre fin à la prédominance des partis politiques municipaux».
«C’est le système des partis qui nous a menés au règne Vaillancourt et au pétrin dans lequel nous nous retrouvons maintenant, déclare M. Foucher dans sa missive. Prenez les mêmes ingrédients, mettez-les au four et vous obtiendrez le même gâteau.»
Selon le Lavallois, un conseil municipal composé uniquement de candidats indépendants, comme il se voit à Toronto ou à Calgary, permettrait une plus grande diversité d’opinions et empêcherait la domination d’un seul parti politique sur l’ensemble du conseil.
«[Les indépendants] sont entièrement tournés vers les citoyens, pas vers leur gang. Ils seront les yeux des citoyens pour que l’administration fonctionne d’une manière intègre et efficace.»
Ces propos ont été repris par François-Hugues Liberge. Un nouveau candidat indépendant s’est d’ailleurs lancé dans l’arène politique municipale, a appris en exclusivité <I>L’Écho de Laval</I>. Le commissaire de le Commission scolaire de Laval François-Hugues Liberge a dévoilé qu’il briguerait le poste de conseiller dans le district de Laval-Les-Îles.
«En tant que candidat indépendant, je vais être le mieux placé pour prendre la meilleure décision pour Laval, explique M. Liberge. Je l’ai remarqué à la commission scolaire : quand tu fais partie d’une équipe, ce n’est pas facile, aller à l’encontre d’une décision de groupe.»
Le candidat indépendant a rajouté qu’il ne partageait pas le cynisme des partis politiques vis-à-vis de la situation à Laval, qu’il croit se porte bien en dépit des évènements qui ont marqué l’actualité.
«Laval ne va pas mal. Ce que je n’aime pas de certains partis politiques en place est qu’ils ont un discours très négatif envers la Ville. Il est arrivé quelque chose de mauvais, mais Laval continue à fonctionner quand même», a conclu M. Liberge.
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