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Claire Le Bel fait toujours confiance à Reny Gagnon

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11 octobre 2013
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Par Christopher Nardi

En dépit des multiples interrogations entourant l’histoire d’agression de son ancien directeur de campagne, Claire Le Bel, la chef d’Option Laval, dit qu’elle n’a pas de raisons de douter de l’intégrité de Reny Gagnon, qui a quitté le parti plus tôt dans la journée.

«Je n’ai pas de raisons de douter [de M. Gagnon], ce serait assez gros en pleine campagne d’inventer des affaires. Il me semble que c’est inconcevable», a indiqué avec une certaine hésitation Mme Lebel à <I>L’Écho de Laval</I>.

Elle a rajouté que si son histoire d’agression est en effet une fabrication, elle «n’avait rien à avoir avec ça.»

Toutefois, vu l’ampleur qu’à pris l’histoire de M. Gagnon, lui et Mme Le Bel se seraient entendus pour qu’il se retire complètement de ses fonctions le temps que l’enquête policière soit complétée.

«La décision a été prise d’un commun accord, je dirais. On a discuté et il m’a dit qu’avec tout ce qui est passé dans les journaux récemment, les citoyens peuvent avoir le doute donc, pour le bien de la campagne, il allait se retirer, explique la chef de parti.

C’est un peu rocambolesque par contre, car je me retrouve quand même à perdre un directeur de campagne.»

Contradiction

Il semble toutefois y avoir une certaine contradiction dans le discours officiel de Mme Le Bel et d’Option Laval. Dans un communiqué annonçant le départ de M. Gagnon, on peut lire que «Reny Gagnon se désiste de sa fonction […] le temps que la lumière soit faite sur l'agression dont il allègue avoir été victime.»

L’utilisation du mot «allègue», qui indique une certaine incertitude, sème le doute chez plusieurs, qui questionnent la confiance du parti envers la version des faits de l’ancien organisateur.

Appel d’un ami

Reny Gagnon dit avoir été victime d’une agression alors qu’il changeait son pneu dans la nuit de lundi à mardi le 8 octobre. L’évènement allégué, qui se serait produit près de l’intersection des autoroutes 40 et 25 à Montréal, est survenu dans les heures qui ont suivi la divulgation dans les médias de l'enregistrement de la rencontre qui a eu lieu entre Claire Le Bel et l'ancien maire de Laval, Gilles Vaillancourt.

Toutefois, la véracité de son témoignage est «suffisamment mise en doute pour qu’on n’exclue pas que cette enquête d’agression devienne une enquête de méfait, pour avoir fait entreprendre une enquête inutilement», selon un article du Journal de Montréal.

Claire Le Bel a dit à L’Écho de Laval qu’elle a appris la nouvelle de l’agression de M. Gagnon la matinée suivante par l’entremise d’un ami.

«Cette nuit-là, j’essayais de dormir, car la journée avait été longue donc je n’aurais pas répondu à aucun téléphone et les gens le savaient », explique la Lavalloise. Elle n’était pas en mesure de dire si M. Gagnon était allé à l’hôpital ou s’il était rentré chez lui suite à l’incident.

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