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Un débat sans trop d’accrochages

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23 octobre 2013
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Par Ghislain Plourde

Près de 400 personnes ont eu droit à une joute électorale propre, mercredi dernier, dans le cadre du débat des chefs des cinq partis en place à Laval. L’exercice était organisé par la Chambre de commerce et d’industrie de Laval (CCIL).

Quatre thèmes ont été abordés à l'intérieur de ce débat: Gouvernance et positionnement de Laval, Création de richesse et ville entreprenante, Laval une Ville pour y vivre et travailler ainsi que la rétention des jeunes et le sentiment d'appartenance à Laval.

Chacun des candidats a profité de la tribune pour mettre de l'avant son programme électoral au meilleur de ses capacités. Une opération qui s'est avérée, d'ailleurs, pénible par moment, pour certains.

Il n'y a pas eu de débordement, si ce n'est à la toute fin de l'exercice de Marc Demers, du Mouvement lavallois (ML), qui s'est présenté en justicier en rappelant les moments sombres vécus par la Ville de Laval au cours des dernières années.

«Lorsqu'il y a un feu on appelle les pompiers, lorsqu'il y a des bandits on fait appel à un policier», a-t-il déclaré faisant référence à son ancien métier.

Ces propos ont soulevé l'ire de Jean-Claude Gobé, d'Action Laval (AL), qui a remis en question la légitimité de la candidature du chef du ML.

«Ça se dit incorruptible et ç'a voulu faire changer les lois à Québec concernant sa candidature, a-t-il déploré. Quand on veut parler de transparence et d'éthique, il faut d'abord l'être.»

Les précédents échanges ont été plutôt orientés vers des présentations individuelles à l'exception des deux premiers qui ont donné lieu à des confrontations entre candidats.

Dès le départ, Robert Bordeleau, du Parti au service du citoyen (PSC), a sonné la charge à l'endroit de Marc Demers l'accusant d'avoir été discret sur le régime Vaillancourt durant ses nombreuses années comme policier et d'être candidat illégitime. Le leader du ML a répliqué avoir dénoncé et agi contre l'ancien premier magistrat tout en remettant sous le nez de son adversaire ses démêlées avec Revenu Québec. Jean-Claude Gobé a sommé ses collègues de parler des vrais enjeux au lieu de se quereller.

L'échange sur les transports a été principalement mené par le leader du PSC qui a, bien sûr, évoqué le besoin de mettre en place un réseau de tramway sur l'île Jésus tout en spécifiant qu'il s'agissait d'une mesure comprise dans un cocktail d'autres, comprenant notamment l'ajout de corridors réservés aux autobus.

Jean-Claude Gobé d'AL a contesté les coûts d'implantation du tramway et mis en doute le soutien du gouvernement du Québec dans le projet à court et long terme. Questionné sur son mutisme dans ce volet, Claire Le Bel, d'Option Laval (OL) a dit ne pas vouloir faire de politique de «confrontation», soulignant vouloir «faire les choses autrement».

Guy Landry, chef du Nouveau parti des Lavallois, a misé essentiellement son argumentation sur un point de sa plateforme, soit de doter Laval Technopole, le bras économique de la Ville, d'un e-pôle et d'un enviro-pole.

 

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