Frédérick Bertrand veut reprendre le contrôle de Marigot

Par Ghislain Plourde
Le candidat indépendant dans Marigot, Frédérick Bertrand, croit que les Lavallois doivent saisir la chance qui leur est offerte de choisir des représentants indépendants pour former le prochain conseil municipal. Des élus qui auront une liberté totale de penser et d’agir, soutient-il.
«On m’avait suggéré, au départ, de me joindre à une formation politique, mais je n’aime pas trop les cliques. Comme j’avais de sérieuses réserves face à certains individus liés aux partis en présence, j’ai plutôt décidé de me lancer comme indépendant. Ainsi, je suis libre de faire campagne comme bon me semble, à parler des sujets qui me tiennent à cœur, comme l’importance d’une saine démocratie municipale. De plus, je ne suis pas à l’aise avec le financement partisan et ses retours d’ascenseur obligatoires», dit-il.
Bien qu’il en soit à ses premières armes en politique active, il côtoie ce milieu depuis longtemps par le biais de son cheminement professionnel lui qui œuvre dans le domaine des communications.
«Je crois que l’implication citoyenne est le meilleur remède aux maux de notre ville. Laval est sous tutelle après l’effondrement du pouvoir municipal. C’est notre responsabilité, en tant que Lavallois, de reprendre les choses en main et de nous assurer que plus jamais nous ne laisserons les affaires municipales se détériorer ainsi. Je suis persuadé que les profiteurs et les magouilleurs professionnels perdront leur influence le jour où les citoyens diront qu’assez, c’est assez. J’espère que ce jour sera le 3 novembre.»
Dossiers de quartier
Frédérick Bertrand relève plusieurs enjeux dans son district. Outre le désir de créer un sentiment d’appartenance propre à Marigot, la sécurité est primordiale.
«Certains automobilistes sont irresponsables dans nos rues, surtout près des écoles, alors la réduction de la vitesse automobile dans ces zones est une priorité. J’aimerais voir plus d’intervenants sociaux aux abords des deux stations de métro du district, question de barrer la route aux gangs de rue», souligne-t-il.
L’environnement et l’urbanisme sont, aussi, des priorités pour le candidat.
«La protection de nos espaces naturels est essentielle. Sur l’aménagement, je crois que tout est à refaire, ou presque, sur le boulevard des Laurentides et que tout est à repenser pour la portion nord de l’avenue Léo-Lacombe. Ceci dit, l’enjeu principal demeurera toujours notre capacité, en tant qu’administration municipale, à fournir des services efficaces aux Lavallois tout en respectant leur capacité de payer.»
Malgré la mauvaise presse des derniers mois, le candidat Bertrand croit que Laval peut espérer le meilleur dans les prochains mois.
«Le problème d’image de Laval a de profondes racines. Cette sombre étape de l’histoire de notre ville, la tutelle, doit être vue comme une rare occasion de prendre un recul et faire face à la réalité. Laval a les outils pour faire peau neuve. Si nous continuons d’offrir un milieu d’affaires propice à ce que les entreprises viennent s’installer, nous en sortirons gagnants, avec des emplois pour nos résidents. Nous avons fort à faire pour faire de Laval une ville exemplaire, unique et dynamique. C’est le défi qui attend les Lavallois et je crois que nous sommes prêts».
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