La question de la semaine: l'économie

Par Claude-André Mayrand
À l’occasion de la campagne électorale municipale, L’Écho de Laval s’est entretenu avec chacun des candidats à la mairie pour en apprendre davantage sur leur vision de la Ville. Un nouveau thème sera mis en évidence à chaque semaine jusqu’au vote du 3 novembre. Cette semaine, le septième thème de notre série de neuf : l’économie.
Concrètement, qu’entendez-vous faire pour stimuler le développement économique de Laval au cours des quatre prochaines années?
Jean-Claude Gobé, Action Laval
Nous voulons travailler avec Laval Technopole, le levier économique principal de notre Ville. De nouvelles avenues peuvent être explorées afin de développer Laval pour le futur avec des entreprises de technologies et d’environnement. Il faut continuer à assurer un maximum de facilité pour les entreprises qui veulent s’installer ici et nous voulons créer un guichet unique regroupant tous les services gouvernementaux pour faciliter la vie aux citoyens corporatifs.
Marc-Aurèle Racicot, candidat indépendant
Il faut maximiser nos ressources et en tirer le maximum. Il n’y aurait aucune hausse de taxes et je m’engage à les baisser dans la troisième année de mon mandat. Les citoyens travaillent fort pour économiser et je considère que j’aurais la même obligation comme maire. Je veux également instaurer des conditions gagnantes pour favoriser la venue de citoyens corporatifs.
Hélène Goupil Nantel, candidate indépendante
Tout va se régler vers le 1er décembre. Les biens, les finances et les richesses seront répartis également entre les citoyens et selon les lois électorales, ça prend environ un mois avant de tout régler les problèmes d’argent.
Robert Bordeleau, Parti au service du citoyen
Nous voulons développer une politique et un plan de développement économique. Pour coordonner le développement durable de Laval, nous veillerons à créer un milieu de vie exceptionnel et convaincre une masse suffisante d’entreprises et de main-d’œuvre qualifiée de venir s’établir à Laval. De plus, nous allons créer un fonds de développement économique en injectant un pour cent de la taxe d’affaires pour développer une économie verte à haute valeur ajoutée.
Marc Demers, Mouvement lavallois
L’économie va bien quand les promoteurs sont bien accompagnés dans leurs projets. Il existe un désordre dans la planification et nous avons besoin d’un plan d’urbanisme clair que nous allons respecter. Le service et les communications offerts par la Ville aux promoteurs sont exécrables. Nous voulons réduire les délais administratifs pour l’attribution de permis et le temps de réponse pour être une machine efficace. Pour chaque projet soumis, nous voulons avoir une vision à long terme des effets et s’assurer qu’il est dans l’intérêt des Lavallois.
Jacques Foucher, candidat indépendant
Laval a besoin d’un tournant économique complet. Il faut densifier l’occupation du territoire. La vision de Laval, basée sur l’automobile et l’entrepreneur, date des années 60. Je veux consulter la population en matière de développement sous la forme d’états généraux, dès la première année de mon mandat. Chaque citoyen doit pouvoir s’exprimer sur sa vision d’avenir de Laval. Nous voulons aussi protéger les zones agricoles et favoriser l’achat local.
Claire Le Bel, Option Laval
Des dépenses sont inutiles à notre avis et pour éviter le gaspillage et les excès, nous voulons revoir le cadre financier. Nous voulons nous assurer que le développement économique soit en lien avec les citoyens et les quartiers, favoriser les PME, les services de proximité et les secteurs tertiaires. Finalement, nous nous engageons à ne pas hausser les taxes foncières pour la première année de mandat et réduire la taxe de Bienvenue pour les maisons unifamiliales de moins de 500 000 $.
Guy Landry, Nouveau parti des Lavallois
Nous allons lancer une offensive majeure pour améliorer l’expérience de commerce à Laval. Nous allons tout mettre en œuvre pour maintenir les sièges sociaux établis à Laval et augmenter les démarches afin d’améliorer l’attractivité de la Ville à l’étranger. De cette façon, nous allons recruter d’autres sièges sociaux afin de conserver nos emplois, retenir nos diplômés et attirer de jeunes immigrants qui possèdent des compétences clés.
Régent Millette, candidat indépendant (photo ci-contre)
Je veux réduire la masse salariale de l’administration, notamment en réduisant de 21 à 7 le nombre d’élus municipaux. De plus, il faut aider les entreprises à se lancer à Laval. Nous allons leur offrir des spéciaux, comme des réductions de taxes, afin de les encourager à s’établir ici.
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