Des organismes sont toujours en attente de réponses

Par Claude-André Mayrand
À quelques heures du jour de scrutin du 3 novembre, plusieurs organismes de l’île Jésus attendent toujours des réponses aux demandes qu’ils ont formulées aux différents candidats à la mairie de Laval.
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C’est notamment le cas de la Société d’histoire et de généalogie de l’île Jésus (SHGIL), qui a fait parvenir à tous les partis politiques et les candidats indépendants à la mairie une lettre leur demandant leurs positions sur le patrimoine lavallois et des réponses à des questions précises sur le sujet, le 1er octobre dernier.
Seuls le Mouvement lavallois et le candidat indépendant Marc-Aurèle Racicot ont pris le temps de répondre à la SHGIL. Action Laval a accusé réception de la lettre et a présenté ses idées au sujet du patrimoine, sans toutefois répondre aux questions de la SHGIL.
«Il y a une plus grande sensibilité au patrimoine que pendant les 40 ou 50 dernières années, affirme le président de la SHGIL, Paul Labonne. Nous aurions préféré que tout le monde prenne le temps de répondre.»
Les questions traitaient autant du patrimoine bâti que le patrimoine naturel et agricole.
«Il y a un gros rattrapage à faire à Laval, explique M. Labonne. La Ville a été en mode développement pendant plusieurs années et le patrimoine n’a pas été trop important pendant cette période. On commence à manquer d’espace et la pression sur le patrimoine bâti augmente. On voit des bungalows dans les villages qui viennent briser l’homogénéité des quartiers.»
Il est toutefois satisfait des deux réponses reçues.
«Ceux qui ont répondu l’ont bien fait, car on sent une profondeur dans la réflexion. Je les remercie pour leur attention. Quant aux autres, c’est décevant, car on s’attendait à recevoir plusieurs réponses.»
Le CRE de Laval aussi déçu
Le 11 octobre dernier, le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval a fait parvenir un questionnaire aux neufs candidats à la mairie de Laval.
Seuls Claire Le Bel (Option Laval), Robert Bordeleau (Parti au service du citoyen) et Guy Landry (Nouveau parti des Lavallois) ont répondu à leurs interrogations, ce qui a déçu la directrice par intérim de l’organisme, Marie-Christine Bellemare.
L’organisme est aussi déçu du peu d’intérêt électoral pour les enjeux environnementaux.
Le CRE de Laval s’est abstenu de commenter les réponses en raison du manque de participation, mais invite les citoyens à les consulter sur son site Internet.
«Nous recommandons à la population d’analyser les réponses des candidats en fonction de leur connaissance sur les enjeux, de leur maîtrise des dossiers abordés et du réalisme des solutions suggérées», confie Mme Bellemare par voie de communiqué.
Les questions envoyées aux candidats portaient sur cinq grands thèmes, soit l’énergie et les changements climatiques, la gestion de l’eau, la biodiversité et la forêt méridionale, la saine gestion des matières résiduelles et le financement des organismes en environnement.
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