La candidate indépendante dans Marigot, Cecilia Macedo, tente sa chance en politique pour défendre les intérêts de son quartier, afin de protéger l’environnement et de pouvoir laisser une empreinte positive aux prochaines générations.

«Je me suis impliquée grandement dans la vie communautaire de Laval, car j’ai envie de transmettre l’importance de s’investir dans notre propre communauté. Je me suis aussi lancée en campagne, entre autres, après avoir entendu nos élus à la commission Charbonneau dire avoir servi de prête-noms et se dire non connaissants des lois de financement. Ce qui me semblait d’une aberration totale. Il faut arrêter de prendre les gens pour des incultes», dit la candidate indépendante.

Il était clair pour elle qu’elle allait tenter l’aventure seule, sans affiliation politique. «Je suis une mère et une femme d'affaires intègre et je n'ai pas besoin de ligne de parti, car j'ai comme but de travailler avec les citoyens et citoyennes du district du Marigot sans intermédiaires et avec transparence. Je suis capable de présenter moi-même mes idées et positions, de voter pour les bons projets et contre les mauvais, et pour cela, je n'ai pas besoin de chef de parti», déclare-t-elle.

Parmi les dossiers qui l’interpellent, faciliter l’intégration des nouveaux arrivants issus des communautés culturelles figure au haut de sa liste.

«Ayant été moi-même immigrante, je connais les difficultés et défis auxquels on peut faire face quand on arrive dans un nouveau pays. Ma vision pour le district du Marigot est de créer un lieu de rassemblement pour mes concitoyens de tous âges et toutes cultures pour que l’on puisse échanger, se connaître et rêver ensemble à un bel avenir pour nos enfants.

Je veux pour cela redonner le pouvoir aux citoyens et leur donner le goût de s’impliquer dans la vie sociale et politique de notre Ville, car c’est grâce à nous tous que les élus géreront nos taxes avec honnêteté et transparence.»

Cecilia Macedo voit grand, dans les prochaines années, pour son district et sa Ville. «Je veux des quartiers vivants et riches où l’entreprenariat s’y retrouvera pour ouvrir plus de cafés, boulangeries, crémeries, pour que les gens délaissent leurs voitures et que la marche soit plus plaisante. Je veux que nos taxes soient mieux gérées. Je veux travailler avec les élus en place et le tuteur pour contribuer au grand ménage qui doit être fait dans nos instances décisionnelles.

Le 3 novembre, les Lavallois auront le choix de voter pour des candidats indépendants et intègres, impliqués dans leurs quartiers, qui connaissent les gens, qui veulent travailler pour leurs enfants, parents, voisins, concitoyens.»