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Jacques Foucher ne souhaite pas de contestation judiciaire

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4 novembre 2013
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Par Ghislain Plourde
LAVAL - 

Le candidat indépendant défait à la mairie de Laval Jacques Foucher ne souhaite pas que l’on conteste la légitimité de la candidature du nouveau maire, Marc Demers.

«Il peut être difficile pour plusieurs d’accepter le résultat du scrutin d’hier et je les comprends. Toutefois, c’est l’intérêt supérieur des Lavallois qui compte. Nos citoyens ont fait leur choix, et je le respecte», fait savoir Jacques Foucher, dans un communiqué de presse.

Il estime qu’un éventuel second scrutin ne mènerait qu’à une dépense inutile de deniers publics. «Tout ce qu’on aurait gagné, c’est de faire perdre un peu plus d’argent aux Lavallois. Vous pensez à ce que qu’on pourrait faire avec le million et demi que coûterait une nouvelle élection inutile? J’aimerais bien mieux que cette somme soit investie dans n’importe quel projet constructif porteur d’avenir que de la voir gaspillée en chicane partisane.»

Le candidat défait indique qu’il aurait préféré que les Lavallois changent leur façon de voter. «J’aurais personnellement préféré un gouvernement plus démocratique, plus ouvert, et c’est pour cela que je me suis battu. De toute évidence, mes concitoyens ont décidé de reprendre le même pattern qu’ils utilisent depuis les débuts de la Ville de Laval, en espérant que cette fois-ci, ça donnera un résultat différent. C’est une illusion… Transformer une manière de penser et d’agir, c’est très long. Mais ça viendra», conclut-il

Jean-Jacques Lapierre aussi opposé

L’ancien conseiller municipal de Concorde-Bois-de-Boulogne, Jean-Jacques Lapierre, est également opposé à toute contestation judiciaire.

«Ce serait indécent de provoquer la tenue d’un nouveau scrutin, d’autant plus que M. Demers a obtenu une majorité sans équivoque. Ce geste serait un pur gaspillage d’argent», affirme celui qui a siégé comme élu durant 20 ans.

Le citoyen Didier Chrétien qui avait logé une plainte au Directeur général des élections (DGE) sur la candidature du chef du ML a, de nouveau, confirmé à L’Écho de Laval, qu’il ne pousserait pas plus loin sa demande.

«À l’origine, je voulais qu’on ait une seconde opinion sur la question. M. Demers a fait son travail, mais je voulais savoir si les autorités avaient la même interprétation. Par contre, lorsqu’on m’a dit que le processus ne comprenait pas ce type de démarche et qu’on attendrait après le vote, j’ai décidé de ne pas aller plus loin. De plus, le résultat du vote de dimanche est sans conteste, M. Demers et son équipe ont obtenu une victoire éclatante.»

Il espère, néanmoins que le gouvernement du Québec, à la suite de cette affaire, prenne les dispositions nécessaires afin de réformer la loi et d’éviter qu’un tel scénario se reproduise.

 

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