L'Opposition dénonce le nouveau virement de fonds d'environ 950 000 $ de la Ville à la Corporation du 50e

Par Salle des nouvelles
Le conseiller spécial et chef de l’Opposition officielle, Jean-Claude Gobé ainsi, que la conseillère de Chomedey, Aglaia Revelakis, ont réagi ce lundi à un nouveau virement de fonds prévu à l’ordre du jour du conseil municipal du mois d’août, de la Ville de Laval à la Corporation des célébrations du 50e anniversaire.
« Encore une fois, le manque de prévision et l’amateurisme de l’administration Demers et de la corporation du 50e anniversaire coûteront cher à l’ensemble des payeurs de taxes de Laval », a indiqué M. Gobé.
En effet, pour le chef de l’Opposition à la Ville de Laval, le tandem administration-corporation a « gonflé la part budgétée de financement privé pour justifier plus de dépenses sans aucune garantie de revenus des commanditaires », faisant ainsi en sorte que la ville, obligataire à la corporation, comble le manque à gagner, cette fois, de 946 800 $ supplémentaires de fonds publics.
On pige encore dans les surplus
Jean-Claude Gobé renchérit également en dénonçant la provenance des fonds de ce virement: des excédents budgétaires non-affectés. « Alors qu’il augmentait les taxes de 3,2 %, Marc Demers refusait d’utiliser les surplus prétextant les réserver à la réfection des infrastructures vieillissantes. Il n’en est rien. L’argent appartenant aux Lavallois est envoyé dans le gouffre sans fond des fastes fêtes et y disparaît aussitôt », a-t-il dit.
Pour la conseillère de Chomedey, Aglaia Revelakis, il serait préférable d’investir ces montants-là où l'on en a vraiment besoin, déclarant que les vieux quartiers comme Chomedey ont besoin d’investissements majeurs pour être revitalisés. « Les citoyens sont mécontents, les taxes augmentent, leurs besoins ne sont pas comblés et on utilise leurs surplus ailleurs », s’est-elle exclamée.
En conclusion, le chef de l’Opposition officielle a indiqué que le maire doit se ressaisir et cesser toute dépense non-structurante. « Prévoir des revenus hypothétiques pour légitimer plus de dépenses n’est pas une manière responsable de gérer les finances publiques », a-t-il conclu.
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