Michel Lachance dit non au bilinguisme dans les écoles lavalloises

Par Salle des nouvelles
Au nom des six candidats du Parti Québécois de la région de Laval, Michel Lachance, candidat dans la circonscription de Mille-Îles et porte-régional en matière de francisation, dénonce l’opportunisme électoral qui menace la place du français dans la région.
M. Lachance s’étonne des propos de Francine Charbonneau, candidate libérale de Mille-Îles, qu’elle a tenus lors d’une rencontre réunissant notamment des responsables du monde scolaire
« Il est tout simplement aberrant qu’en 2018, Madame Charbonneau souhaite l’instauration d’écoles neutres, ni francophones, ni anglophones, qui accueilleront des élèves bilingues », de déclarer Michel Lachance. Selon lui, de tels propos sont tout simplement irrecevables et relèvent d’une vision qui nie le caractère francophone du Québec.
« La candidate libérale veut nous ramener à une époque antérieure à la Charte de la langue française et nie tous les efforts accomplis depuis plus de 40 ans pour protéger et consolider l’usage du français au Québec », s’inquiète le porte-parole péquiste en matière de francisation. Pour lui, la position linguistique de la candidate libérale est contraire à l’esprit de cette Charte, qui fait pourtant consensus chez tous les Québécois.
D’autre part, rappelant que les six candidats du Parti Québécois ont comme objectif principal de faire de la région lavalloise un véritable milieu d’intégration à la langue française et à la culture québécoise, Michel Lachance soutient que la proposition libérale d’installer à Laval même une institution universitaire anglophone, pour supposément satisfaire une demande de la communauté anglophone, ne peut qu’affaiblir un tel objectif.
« Au prétexte que la région de Laval compte un certain nombre de personnes parlant l’anglais ou d’autres langues, ou que des gens veulent étudier en anglais, les libéraux n’hésitent pas une fois de plus à menacer la place que doit occuper le français à Laval », précise le candidat péquiste.
Pour Michel Lachance, il est clair que l’on ne doit pas utiliser l’argent public pour dédoubler des structures déjà existantes au motif d’un évident clientélisme électoral.
Faits saillants - Laval
De 2001 à 2016 :
- la proportion de citoyens parlant le français à la maison a chuté de 78,8 % à 67,8 %;
- la proportion de citoyens parlant l’anglais à la maison est passée de 10,8 % à 14,6 %;
- la proportion de citoyens parlant une autre langue à la maison a augmenté de 10,4 % à
17,6 %.
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