Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

COVID-19

Le retour de proches aidants en CHSLD soumis à des règles strictes

durée 15h26
14 avril 2020
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Inès Lombardo, Journaliste

Dans la lignée de l'appel à l'aide à tous les soignants qui le peuvent dans les CHSLD et résidences pour aînés, François Legault a présenté aujourd'hui la possibilité d'un retour de certains proches aidants, dès ce jeudi 16 avril. Horacio Arruda a précisé les conditions et les consignes à suivre, tant pour ces proches aidants que pour les familles des résidents.

En évoquant la « balance des inconvénients », François Legault a expliqué que, compte tenu manque de personnel, « cela vaut la peine de demander à ces proches aidants. Mais je veux être clair si vous n'en êtes pas un identifiés par l'établissement, les interdictions des visites demeurent. Je ne voudrais pas que cela soit une occasion pour demander aux responsables des CHSLD de venir voir leurs proches ».

Si dès jeudi, ces proches aidants peuvent retourner soigner la personne à laquelle ils procuraient des soins hors crise, ils seront soumis à deux conditions majeures: être connu de l'établissement comme proche aidant et présenter un test négatif à la COVID-19.

Comme tous les soignants déjà sur le front, ils devront porter un équipement médical adéquat et ne pourront pas s'approcher ni des autres résidents ni du personnel. Par ailleurs, un consentement éclairé devra être signé de leur part.

« Si c’est la cohue, on va reculer et nous serons tous perdants »

De son côté, le Dr Arruda s'est montré rassurant : malgré la situation tendue dans les établissements pour aînés, « la courbe a été aplatie grâce au respect des consignes », a-t-il annoncé. Avant de s'empresser de rappeler : « Dans la santé publique, pour brimer le droits d'une personne, il faut avoir bonnes raisons. Comme mesures, on a interdit les visites dans les CHSLD et les résidences pour personnes âgées et ça a marché. La situation aurait été pire si nous ne l'avions pas fait », a-t-il justifié, comme pour rappeler que même avec l'aplanissement de la courbe, les efforts doivent être poursuivis.

Les règles établies aujourd'hui s’adressent uniquement aux 10% de patients et leurs proches aidants connus par la CHSLD. « Je comprends que c'est triste et difficile pour les autres, les familles des résidents, mais on ne peut pas ouvrir la porte », a fermement déclaré le directeur de la santé publique québécoise. 

« Si vous n'êtes pas de ces proches aidants, je vous demande de ne pas mettre de pression sur les établissements, a-t-il poursuivi. On doit y aller par étape. Si c’est la cohue, on va reculer et nous serons tous perdants. Je vous supplie de respecter consignes. Plus on le fera, plus on va s'en sortir rapidement », a-t-il conclu. 

Questionné sur les personnes asymptomatiques qui pourraient aider dans les CHSLD, Horacio Arruda a assuré que toutes les précautions seront prises, tant au niveau des tests que des protections.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Alerte: les libéraux survivent à un deuxième vote de confiance

Le gouvernement libéral minoritaire a survécu à un deuxième vote de confiance sur le budget, vendredi après-midi, les conservateurs ayant voté contre une motion du Bloc québécois visant à le rejeter. La Chambre des communes a enregistré un vote de 307 voix contre la motion du Bloc et de 30 voix pour. Plus de détails à venir.

Publié hier à 9h00

Loi 2: les spécialistes demandent à la Cour de confirmer l'interprétation du PGQ

Revirement de situation, jeudi, en Cour supérieure à Montréal, alors que la demande de sursis provisoire des médecins spécialistes, qui cherchaient à faire suspendre des dispositions de la loi 2 du ministre Christian Dubé, n’a jamais été abordée. Avant même que ne commence la débat, l’avocat de la Fédération des médecins spécialistes du Québec ...

Publié le 6 novembre 2025

Les accès à la résidence permanente pour raisons humanitaires se resserrent

Le gouvernement fédéral réduit le nombre de places disponibles dans ses programmes de résidence permanente pour réfugiés pour l'an prochain. Le plan actualisé des niveaux d'immigration prévoit 49 000 places pour les réfugiés souhaitant obtenir la résidence permanente en 2026, contre environ 58 000 cette année. Le Conseil canadien pour les ...