Le premier ministre a défendu sa décision aujourd’hui
« Je ne veux pas que des irresponsables dans les bars menacent la rentrée scolaire », dit Legault
De passage à Alma au Lac-Saint-Jean ce jeudi, le premier ministre François Legault a longuement défendu sa décision de serrer la vis aux bars, allant jusqu’à dire que des fêtards pourraient mettre en péril la prochaine rentrée scolaire.
Québec a confirmé aujourd’hui que les bars devront arrêter de vendre boissons alcoolisées à minuit et que les clients devront partir avant 1h du matin.
De plus, les établissements ne pourront pas accueillir plus de 50% de leur capacité et la danse est interdite.
Malgré cela, M. Legault a laissé entendre qu’il n’avait pas le choix, parce qu’il craint une propagation du virus.
« Je ne veux pas que des irresponsables menacent la rentrée scolaire a déclaré le premier ministre, après avoir pris un verre de trop qui incite aux rapprochements. On sait que les enfants sont moins à risque, mais ils pourraient transmettre la maladie à leurs parents et surtout à leurs grands-parents. Je ne veux absolument pas qu’il ait une explosion du nombre de cas et c’est pour ça qu’on serre la vis dans les bars et on n’exclut pas de le faire aussi dans les commerces. »
Interrogé par Néomédia sur les impacts de cette décision pour la population en pleines vacances d’été et ses difficultés d’application, François Legault s’est dit conscient de la situation, mais a tenu son bout.
« J’ai été jeune moi aussi et je sais danser, mais actuellement, il y a un risque de propagation du virus qui est trop grand de permettre aux gens de danser, a ajouté M. Legault. C’est réel. Je sais que le fun commence à minuit et qu’on souhaite fêter jusqu’à 3 heures, mais c’est à ce moment-là qu’on me dit que les gens, après avoir pris quelques verres, respectent moins le 2 mètres. On ne peut pas mettre à risque toute la population pour quelques personnes. »
Quant aux pertes économiques pour les tenanciers, M. Legault a rappelé les aides financières qui existent déjà, notamment pour payer leur loyer.
Il a également indiqué qu’il y a des discussions actuellement pour les compenser davantage, mais pas question de revenir en arrière pour le moment.
« Dans la balance des inconvénients, la santé des Québécois passe en premier. »
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