Au conseil d’administration de la STL
Action Laval questionne le travail des élus
Par Mickael Couillerot, Journaliste
Les conseillers municipaux d’Action Laval pour le district Saint-Bruno, Monsieur David De Cotis, et pour le district de Chomedey, Madame Aglaia Revelakis, soulèvent d’importantes questions sur le dossier de la négociation de la convention collective à la Société de transport de Laval (STL).
À la suite de l’annonce du rejet de l’arbitrage par les chauffeurs, il semble que la direction ait perdu le contrôle dans les négociations et la relation avec les chauffeurs s’envenime.
Le conflit autour de la négociation de la convention collective perdure depuis plus d’un an et perturbe les services rendus aux citoyens. Le Conseil d’administration de la STL doit prendre acte de l’ampleur du problème et agir en conséquence.
« Le Maire a choisi cinq élus de son parti pour représenter le Conseil municipal au Conseil d’administration de la STL, » rappelait l’ancien président de la Société, M. De Cotis. « Le Directeur général ne semble plus contrôler les négociations, peut-être est-il venu le temps que le CA agisse et change les personnes autour de la table de négociation ? Ils doivent faire plus que collecter leur salaire. »
La Ville de Laval verse plus de 93 M$ au transporteur lavallois. Les élus qui siègent au Conseil d’administration représentent les intérêts de la Ville, et ainsi ceux des citoyens.
« Ils doivent s’assurer de la meilleure utilisation des taxes des citoyens, » poursuivait Madame Revelakis. « Ils ont un rôle de surveillance de la direction de la STL, ils ne sont pas là pour suivre la direction, mais pour la guider. »
Ce sont les chauffeurs qui sont à la base de la mission de la STL. Le rôle est essentiel à la réalisation du service aux usagers. Le Conseil d’administration doit s’assurer que la direction garde son centre d’intérêt sur la mission de la STL et non sur son propre confort.
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