Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Éric Caire

Crise à la SAAQ: tirs groupés contre le ministre responsable du numérique Éric Caire

durée 10h00
16 mars 2023
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par La Presse Canadienne

L'opposition officielle est tombée à bras raccourcis, mercredi, sur le ministre responsable du Numérique, Éric Caire, «qui a l'air du ministre pas pantoute responsable du Numérique».

Le député libéral André Fortin l'a accusé de ne pas prendre ses responsabilités dans le dossier de la migration des services de la Société de l'assurance automobile du Québec (SAAQ) vers la plateforme SAAQclic.

«Le ministre (...) nous a sorti son livre d'excuses au complet. Il nous a dit (...) ce n'est pas lui le responsable de la transformation numérique à la SAAQ. (...) Alors, est-ce qu'il peut nous dire il est responsable de quoi?»

Depuis plusieurs jours maintenant, le gouvernement Legault est sur la sellette, le virage numérique à la SAAQ ayant connu de nombreux ratés, mais Éric Caire particulièrement est montré du doigt.

«Je ne comprends toujours pas qu'est-ce qu'il fait, Éric Caire, au gouvernement. Responsable du Numérique, c'est quoi qu'il fait?», a lancé en point de presse le chef libéral par intérim, Marc Tanguay. 

Selon lui, M. Caire aurait dû anticiper les problèmes et s'assurer de poser les bonnes questions, surtout qu'il avait rencontré l'équipe de la SAAQ en novembre dernier pour justement parler de SAAQclic.

«Quels conseils a-t-il donnés?», a demandé en Chambre le député Haroun Bouazzi, de Québec solidaire.

Sans répondre à la question, M. Caire s'est défendu en disant que son rôle était somme toute restreint par la loi. Il a mis l'accent sur la nécessité pour lui de faire respecter les «standards de l'industrie».

La veille, le premier ministre François Legault avait exonéré son ministre pour jeter le blâme sur la SAAQ.

«En gros, le concept de responsabilité ministérielle, à la Coalition avenir Québec, ça se résume à dire que c'est de la faute des autres», s'est insurgé mercredi le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon.

M. Legault lui a répondu qu'il prenait «(s)a part de responsabilité dans la mauvaise planification de la SAAQ». 

«Dans les prochaines semaines, je vais agir en conséquence», a-t-il ajouté. Mardi, il avait fait savoir qu'il «évaluerait» le travail du président-directeur général et du conseil d'administration de la SAAQ.

Caroline Plante, La Presse Canadienne

commentairesCommentaires

0

Pour partager votre opinion vous devez être connecté.

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h00

Carney affirme qu'Ottawa défendra les travailleurs et les entreprises face à Trump

Le premier ministre Mark Carney a déclaré que le gouvernement canadien défendrait «sans relâche» les travailleurs et les entreprises après les dernières menaces commerciales du président américain, Donald Trump. Dans une publication sur les réseaux sociaux diffusée tard dans la soirée, M. Carney a déclaré que le Canada continuerait de travailler ...

Publié hier à 9h00

Chronologie de la guerre commerciale de Donald Trump avec le Canada

Plus d'un an avant l'élection présidentielle de novembre 2024, Donald Trump avait annoncé son intention d'imposer des droits de douane généralisés s'il remportait la présidence des États-Unis. Donald Trump a été élu le 5 novembre, et depuis, les dirigeants et les entreprises canadiennes ont connu des hauts et des bas. Il a menacé, promulgué, ...

Publié le 10 juillet 2025

Un rapport remet en question la justification des droits de douane américains

Un nouveau rapport d'un groupe de réflexion new-yorkais remet en question la justification des droits de douane imposés au Canada par le président américain, Donald Trump, fondée sur le trafic de drogue. Les données montrent que la grande majorité des saisies de fentanyl aux États-Unis sont liées à leur frontière sud. Le Manhattan Institute a ...