Deux fois plus de berceaux en néonatalogie

Par Mathieu Courchesne
Si tout se passe comme prévu, la Cité-de-la-Santé aura doublé sa capacité d’accueil à l’unité de néonatalogie d’ici la fin de l’été prochain.
Le nombre de berceaux réservés aux nouveau-nés passera de 10 à 20 d’ici juillet 2013, selon les plans envisagés par le Centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Laval.
Ce changement permettra à la Cité-de-la-Santé d’accueillir plus de bébés, mais également de traiter des cas plus lourds.
À la fin des travaux, l’unité de néonatalogie sera passée d’un centre de niveau 2A à un centre de niveau 2B, ce qui signifie qu’elle pourra accueillir, par exemple, des bébés nés à 32 semaines et plus qui ont besoin d’assistance respiratoire.
Ce changement pourrait mener à l’embauche de personnel supplémentaire, mais aucune décision à ce sujet n’aurait encore été prise. «Nous sommes en discussion afin d’évaluer les besoins concernant le personnel et la formation de nos employés», indique Mathieu Vachon, porte-parole du CSSS de Laval.
Travaux importants
La modernisation de l’unité de néonatalogie nécessitera d’importants travaux au cours des prochains mois. L’agrandissement se fera de l’intérieur, comme c’est souvent le cas à la Cité-de-la-Santé.
Selon les plans révélés par le CSSS, une salle attenante à l’unité actuelle de néonatalogie sera rénovée. Les dix lits existants y seront transférés lorsque viendra le temps de rénover la salle actuelle. À la fin des travaux, les deux salles ne feront qu’une.
«Il n’y aura pas de perte de berceaux pendant les rénovations, soutient M. Vachon. Évidemment, nous allons faire le maximum pour ne pas déranger les bébés et le personnel sur place, même si des travaux dérangent toujours un peu.»
Le coût du projet est évalué à un peu plus de 1,6 M$. Le CSSS de Laval a par ailleurs déposé une demande de subvention de 400 000 $ à l’organisme Opération Enfant Soleil, dans le but de financer une partie du projet.
La Cité-de-la-Santé ira tout de même de l’avant avec les travaux, même si ce dernier montant n’est pas accordé. «Ça ne remet pas en cause les travaux, explique Mathieu Vachon. L’argent est là, mais c’est certain que ça nous donnerait un coup de pouce. On pourrait mettre de l’argent ailleurs.»
M. Vachon n’a cependant pas été en mesure d’indiquer quand les travaux doivent débuter.
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