Pas de convocation pour Benoit Fradet

Par Ghislain Plourde
Le conseiller municipal Benoit Fradet n’a pas été convoqué à la commission Charbonneau, mais s’il recevait une requête en ce sens, il irait volontiers.
Le politicien lavallois a vu son nom être mentionné, à la mi-septembre, par le journal Le Devoir comme un possible témoin de la commission Charbonneau. En date du 12 octobre, Benoit Fradet n’a pas reçu d’assignation, mais si la demande venait qu’à venir, il collaborera pleinement.
«Je n’ai pas été convoqué, ni rencontré par la commission Charbonneau, mais j’ai confiance au processus. S’il y a quoi que ce soit, je vais m’y conformer, mais non je n’ai eu aucun contact avec eux», a-t-il précisé à L’Écho de Laval.
Démission réclamée
Le chef du Parti au Service du Citoyen (PSC), Robert Bordeleau, par voie de communiqué, a demandé la démission immédiate de Benoit Fradet après que l’ex-entrepreneur Lino Zambito ait déclaré que le conseiller du Domaine Renaud a assisté à un évènement de financement du Parti libéral du Québec (PLQ) le 31 janvier 2008.
Selon les dires de Lino Zambito, qui organisait cette soirée, des milliers de dollars en contributions illégales auraient ainsi été récoltés pour la caisse du PLQ.
Pour le chef du PSC, «Benoît Fradet doit démissionner de toutes ses fonctions à la Ville de Laval jusqu’à ce que lumière soit faite sur son rôle ou sur son implication dans ce nouveau scandale.»
Le conseiller Fradet réplique que sa présence à cette activité n’est pas illégale. «J’ai payé mon entrée avec un chèque personnel, j’ai eu un reçu comme la loi le stipule. Il n'y a personne qui a payé à ma place. Je n’ai pas été invité pour représenter qui que ce soit d’autre. Encore une fois, dans ce cas-ci, M. Bordeleau tire dans le vide.»
En 2010, Robert Bordeleau avait formulé le même souhait accusant le conseiller municipal de ne pas se dévouer à temps plein à sa fonction d’échevin, malgré le salaire qu’il touchait.
«Je n’ai jamais caché à mes électeurs que j’ai un emploi chez Shockbéton. J’ai toujours été très transparent. Ça ne m’a jamais empêché de remplir mes fonctions municipales au mieux de mes capacités. Les attaques mesquines et électoralistes du chef du PSC je les connais depuis des années», conclut Benoit Fradet.
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