Gilles Vaillancourt visé à nouveau par des perquisitions de la SQ

Par Agence QMI
Le maire de Laval, Gilles Vaillancourt, a été de nouveau visé par des perquisitions de l’Unité permanente anticorruption (UPAC), mercredi matin.
Les policiers de la SQ se sont rendus dans deux institutions financières de la ville, où le maire posséderait des coffrets de sécurité.
Ces perquisitions se sont déroulées alors que le maire Vaillancourt présidait une séance publique du conseil exécutif.
La veille, la porte-parole du maire Vaillancourt, Johanne Bournival, avait déclaré que le maire ne faisait pas directement l’objet d’une enquête policière. « Il n’y a pas d’enquête sur M. Vaillancourt, à ce que je sache », avait-elle dit.
«Mme Bournival insulte l’intelligence des Lavallois», a réagi mercredi le Mouvement lavallois (ML), principal parti d’opposition à l’Hôtel de Ville de Laval, par voie de communiqué.
«Si Mme Bournival ne sait pas que M. Vaillancourt fait l’objet d’enquêtes policières, elle devrait s’informer un peu avant de faire de telles déclarations qui ne résistent pas à l’épreuve des faits, a dit David De Cotis, le président de ML.»
Gilles Vaillancourt avait en effet déjà fait l’objet de deux perquisitions au début du mois, à l’hôtel de ville de Laval, mais aussi dans deux de ses propriétés.
«Il a donc fallu pour cela que les policiers aient un dossier d’enquête actif, qu’ils aient convaincu un juge qu’il y a eu un ou plusieurs crimes, que M. Vaillancourt a un lien avec ces crimes et que des preuves reliées à ces crimes sont présentes aux adresses perquisitionnées », a ajouté David De Cotis.
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