Le ministre des Affaires municipales approuve le retrait de Gilles Vaillancourt

Par Agence QMI
Le ministre des Affaires municipales et des Transports, Sylvain Gaudreault, estime que le maire de Laval, qui a annoncé mercredi son retrait temporaire de la vie politique, a pris la bonne décision.
«Avec ce qui s’est passé hier (les perquisitions de ses coffrets de sécurité dans une institution financière), l’étau s’est resserré autour de lui et il devait prendre une décision», a dit M. Gaudreault, en point de presse, jeudi.
Questionné à savoir s’il croyait aux raisons médicales avancées par M. Vaillancourt, le ministre a refusé d’émettre un jugement. «Je ne suis pas médecin, je ne suis pas là pour juger des diagnostics, a-t-il dit. C’est la raison qu’il a donnée et je la respecte.»
À savoir si le maire de Montréal, lui aussi dans l’eau chaude à la suite de révélations à la commission Charbonneau, devrait suivre l’exemple de M. Vaillancourt, le ministre Gaudreault a indiqué que Gérald Tremblay devait «réfléchir à la situation». Il s’est d’ailleurs dit convaincu que M. Tremblay saurait prendre «la meilleure décision» pour les Montréalais.
Face aux multiples secousses et allégations de corruption qui agitent le monde municipal, le ministre s’est voulu rassurant sur l’efficacité des administrations, tout en admettant que des changements doivent être apportés.
«Je travaille très fort pour regarder comment on peut, à la lumière de ces événements-là, améliorer les choses, donner plus de moyens, faire un peu plus de contrôle. […] On va arriver avec des propositions législatives à la rentrée», a-t-il promis.
Le ministre des Affaires municipales n’a pas manqué l’occasion de lancer un pavé dans la mare du Parti libéral du Québec. « Ce qui est dommage, c’est que l’incurie des libéraux a fait que tout le Québec, par rapport à la situation de corruption et de collusion, est dans une situation désagréable», a-t-il affirmé.
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