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Souvenirs toujours ancrés en mémoire

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1 novembre 2012
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Par Ghislain Plourde
LAVAL - 

Le 1er novembre 1987, le Québec perdait l’un de ses personnages politiques les plus importants de son histoire. L’ancien premier ministre et fondateur du Parti québécois (PQ), René Lévesque, mourrait à l’âge de 65 ans terrassé par une crise cardiaque.

«Ce fut pour moi une grande peine. C’est l’homme qui m’a le plus influencé dans la vie, c’était quelqu’un pour qui j’avais une grande admiration», déclare l’ancien premier ministre Bernard Landry, qui a fait la rencontre de René Lévesque au milieu des années 60.

L’ex-député de Fabre et Laval-des-Rapides fut l’une des premières personnes à être informées du malaise que venait de subir son ancien chef. «C’est un militant de notre parti, un ambulancier à Urgences-Santé, qui m’a avisé qu’on venait de le transporter à l’hôpital en arrêt cardiaque. Une semaine auparavant, j’avais pris le repas en sa compagnie et j’avais noté qu’il parlait plus lentement, il me semblait éteint.»

Pour le président du PQ de Laval et ancien député de Fabre, Michel Leduc, le départ prématuré de René Lévesque fut un choc. «Lorsque j’ai appris la nouvelle, c’était la consternation. Je ne pouvais croire que celui qui m’avait servi d’inspiration pour me lancer en politique était décédé. Une journée triste, je m’en souviendrai toujours», laisse-t-il savoir.

Les deux années qui ont précédé son décès ont été très difficiles pour René Lévesque. «Ce fut infernal pour lui. Il a vécu péniblement les contrecoups de ses dernières années en politique. L’échec du référendum, le rapatriement unilatéral de la Constitution canadienne, le Beau risque, entre autres, furent très éprouvants», indique Bernard Landry.

Passé à autre chose

Dans les dernières semaines de sa vie, le père du PQ avait tourné la page sur la politique et avait réussi à retrouver une certaine sérénité. «Il avait fait la paix avec le passé, s’était remis à vivre, il paraissait serein.»

Michel Leduc corrobore les dires de Bernard Landry. «Il semblait finalement, heureux après avoir souffert aussi longtemps. C’est triste de savoir qu’il n’a pu savourer sa retraite de la politique que pendant un bref instant.»

Droiture

Un trait marquant indéniable chez René Lévesque c’était son honnêteté. «Dans la première heure du tout premier conseil des ministres, il nous a parlé d’intégrité. C’était tolérance zéro en la matière», affirme Bernard Landry.

«Il a rapidement compris que les politiciens devaient se défaire de l’influence indue ou extérieure. Ce n’est pas pour rien qu’il a réformé la Loi sur le financement des partis politiques.»

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