L’opposition se réjouit de la décision de Québec

Par Ghislain Plourde
Le Parti au service du citoyen (PSC) et le Mouvement lavallois (ML) applaudissent la décision de Québec de nommer un vérificateur spécial pour Laval.
Les deux partis d’opposition croient que ce geste du gouvernement provincial était inévitable en raison des nombreuses allégations visant l’administration en place.
Pour le PSC «les citoyennes et citoyens de Laval n’ont plus aucune confiance en leurs élus. Ils devraient tous prendre la même décision que l’ex-maire Vaillancourt a prise, soit celle de démissionner», indique Robert Bordeleau, chef du parti.
La formation dénonce le fait que le conseil municipal de Laval ait suspendu le processus de nomination du prochain maire en guise de protestation.
«Nous voyons par ce geste la continuité du règne de l’ex-maire, le mépris des citoyens, la poursuite de la culture de l’arrogance et de la non-transparence que ce parti politique a développée au fil du temps. Cette ville n’appartient pas aux élus, mais aux Lavalloises et aux Lavallois qui paient leur salaire», conclut le chef Bordeleau.
Même position
Pour le ML, la prise de position du conseil lavallois «C’est du babounage, c’est de l’enfantillage de la pire espèce. Si les conseillers du PRO des Lavallois ne sont pas à la hauteur de la tâche qui leur incombe et des règles de transparence élémentaire, qu’ils démissionnent au lieu de créer les conditions propices à une tutelle», affirme la chef du parti, Lydia Aboulian.
Pour le conseiller technique du ML, Marc Demers, «l’administration qui vient de choisir Basile Angelopoulos comme maire jusqu’en novembre 2013 a fait la preuve qu’elle n’a aucune intention de rendre des comptes aux citoyens. Aucun compte sur les terrains vendus à une fraction du prix. Aucun compte à rendre sur les tentatives de récupération des 1,8 M$ en dépenses injustifiées remboursées au PRO des Lavallois. Aucun compte sur ce que les conseillers ont vu ou non comme pratique douteuse alimentant les allégations. Dans un tel contexte, on peut se scandaliser même de décisions tout à fait légales comme le versement d’une allocation de départ et d’une allocation de transition totalisant 250 000 $ à Gilles Vaillancourt », affirme-t-il.
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