Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Le Collège des médecins veut éviter d'autres erreurs

durée 06h30
14 novembre 2012
ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par  Agence QMI
LAVAL - 

La relecture de plus de 22 000 examens radiologiques, principalement des mammographies effectuées à Laval et Montréal, aura incité le Collège des médecins à changer ses pratiques dans le domaine de la radiologie. Alors que 109 cancers ont été détectés après la vérification de ces examens, le Collège a pris une série de mesures pour corriger la situation.

 

Tout d'abord, finis les films. Maintenant, presque toutes les mammographies sont numérisées, pour assurer une meilleure lecture.

Ensuite, un programme de formation continue a aussi été mis sur pied. «Quand on voit un médecin qui semble être sous-performant, on l'invite à s'inscrire et on s'assure qu'il s'inscrit à un programme de mise à niveau», affirme le Dr Yves Robert, secrétaire du Collège de médecins.

Les radiologistes plus âgés sont mieux accompagnés. «On a mis en place, depuis l'an passé, un programme qui vise les médecins de 70 ans et plus», ajoute le secrétaire.

Trop peu trop tard pour certaines victimes de ces erreurs médicales dont le cancer n'a été détecté que des mois, voire des années plus tard.

Ce sont 3 % des femmes visées par ces relectures qui n'ont pu être contactées par le Collège, entre autres, parce que leur dossier médical avait été transféré dans des hôpitaux.

Sylvie Marotte fait partie de ces 3 %. Son cancer s'est, d'abord, propagé au cerveau. «Là, il est rendu dans le foie et j'ai des métastases dans les os du dos», déplore-t-elle.

Selon des informations obtenues par TVA Nouvelles, une quinzaine de femmes victimes de ces erreurs s'apprêtent à intenter, chacune de leur côté, une poursuite judiciaire contre le médecin.

Denise Dubé, qui se dit elle-même victime d'une erreur de diagnostic dans un autre centre de radiologie, tente aussi d'organiser un recours collectif.

«Je vais vider mon REER, je vais aller jusqu'au bout, parce que si je n'ai pas d'expertise, la poursuite est à l'eau», explique Mme Dubé.

 

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 18h00

Les Canadiens soutiennent le principe des demandes anticipées d’aide médicale à mourir

Un nouveau rapport de Santé Canada indique que les personnes sondées au sujet de l’aide médicale à mourir (AMM) sont «généralement» favorables à ce que les patients qui perdront leur capacité de discernement puissent donner leur consentement anticipé. Actuellement, l’aide médicale à mourir est légale pour les personnes atteintes d’une maladie ...

Publié hier à 15h00

L'abolition du changement d'heure pourrait sauver des vies, dit une étude

L'abolition du changement d'heure au printemps et l'adoption permanente de l'heure normale à laquelle nous revenons en fin de semaine pourraient sauver des vies, notamment en évitant des centaines de milliers de cas d'obésité et d'accidents vasculaires cérébraux seulement aux États-Unis, ont calculé des chercheurs américains. Plus précisément, ...

Publié hier à 13h00

L'escouade Prévention du SPL visite les enfants à la Cité-de-la-Santé

Le jour de l'Halloween, il n'y a pas tous les enfants qui ont la chance de partir à la chasse aux bonbons, et c'est pourquoi que deux agentes de l’escouade Prévention du SPL sont allées visiter les enfants hospitalisés à la Cité-de-la-Santé. Accompagnées par la mascotte Flair du Service de police de Laval qui s'était également costumée, elles ont ...