Une infirmière est radiée pour trois ans
Une infirmière de Salaberry-de-Valleyfield qui a pratiqué à Laval jusqu'en 2011 a été radiée pour une période de trois ans par son ordre professionnel, le 29 octobre dernier, après s’être reconnue coupable de cinq chefs d’accusation de vol et d’usage de médicaments durant ses heures de travail.
Les accusations portées à son endroit ont rapport à des événements survenus en 2011 à Laval, de même qu’au printemps 2012, alors qu’elle était à l’emploi du CSSS Vaudreuil-Soulanges.
Fausse ordonnance médicale, vols de médicaments et exercice de sa profession «dans un état susceptible de compromettre la qualité des soins et des services», voilà principalement les reproches faits à l’endroit de Dominique R. Vallée.
Selon la décision rendue par le Conseil de discipline de l’OIIQ, celle-ci a d’ailleurs avoué certains de ces crimes à son employeur, en plus d’avoir des problèmes de consommation, et avoir déjà été congédiée pour vol de narcotiques.
Depuis octobre 2011, elle participe chaque semaine à des groupes de rencontres pour toxicomanes.
Privés de leurs pilules
La radiation de l’infirmière pour des périodes allant de six mois à trois ans tient compte du fait qu’elle travaillait dans un milieu de personnes âgées très vulnérables ; qu’elle s’est approprié des narcotiques appartenant à des résidents ou à la résidence ; qu’elle a travaillé sous l’influence de médicaments et a ainsi mis en danger la sécurité des patients sous sa responsabilité.
Incidemment, certains patients ont été privés de leurs médicaments à cause des vols accomplis par l’infirmière. Nonobstant sa radiation, celle-ci a mentionné au Conseil de discipline qu’elle ne souhaitait plus travailler comme infirmière.
Diplômée en soins infirmiers depuis 1994, l’infirmière a d’abord œuvré à l’Hôpital du Suroît jusqu’à son congédiement en 2006. Elle a par la suite travaillé pour l’agence Les Infirmières du Suroît jusqu’en 2008, pour ensuite devenir directrice des soins dans une résidence de Laval, où elle a démissionné en 2011, en raison de ses problèmes de consommation.
Elle était revenue à l’emploi de l’agence Les Infirmières du Suroît où elle travaillait en moyenne trois jours par semaine, en soins à domicile de même qu’en CHSLD.
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