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De l’argent offert par l’UQAM à un acteur du scandale des commandites

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13 décembre 2012
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Par Agence QMI
LAVAL - 

Au moment où la Commission Charbonneau s’intéresse au fiasco de l’Îlot Voyageur, l’Université du Québec à Montréal a offert une somme d’argent à un acteur du scandale des commandites pour régler un important litige de manière confidentielle, a appris l'Agence QMI.

 

Selon nos informations, l’UQAM a conclu un règlement hors cour avec Serge Gosselin, qui a été directeur des projets de développement de la Fondation de l’UQAM, pour mettre un terme à une poursuite reliée à son congédiement.

Le règlement confidentiel entre l’ex-directeur des immobilisations Nicolas Buono et l’UQAM, où 200 000 $ ont été versés à M. Buono, n’est donc pas le seul à être survenu dans les dernières années entre l’Université et un personnage ayant quitté l’institution dans la controverse.

M. Gosselin ainsi que son supérieur immédiat Benoît Corbeil, directeur général de la Fondation, avaient été «priés de démissionner», le 8 avril 2005, après avoir été éclaboussés dans le scandale des commandites.

M. Gosselin a été appelé à témoigner dans le cadre de la commission Gomery puisqu'il aurait bénéficié d'un emploi fictif à 84 000 $ par année au sein de la firme Groupaction.

Il avait été engagé par la Fondation de l’UQAM en 2002 afin d’ «établir des réseaux avec des organismes de financement public et ainsi favoriser la levée de fonds nécessaires à la réalisation des projets majeurs de l’Université».

Dans une poursuite datant de 2006, il réclamait la somme de 946 500 $ à la Fondation de l’institution financière, et niait avoir accepté de démissionner de son poste.

M. Gosselin soulignait également sa contribution au dossier de l’Îlot Voyageur.

«M. Buono appréciera les interventions du demandeur en 2005 dans le dossier de l’Îlot Voyageur tant avec les fonctionnaires municipaux de Montréal que les élus du Conseil municipal», écrit-on notamment.

Contactée par l'Agence QMI, la directrice actuelle de la Fondation de l’UQAM, Diane Veilleux, a confirmé que M. Gosselin et l’UQAM s’étaient entendus à l’amiable en 2011.

«C’est un règlement confidentiel. Un assureur est concerné. Je ne peux pas vous en dire plus», a-t-elle dit.

Mme Veilleux a tout de même indiqué qu’il s’agissait «d’une entente commune pour le bien des parties».

Le nom de M. Gosselin a refait surface dans l’actualité en 2010, quand «Le Devoir» a révélé qu’il faisait l’objet d’une enquête policière pour une fraude commise dans une entreprise de Laval, Benatex.

Le président de Systèmes intérieurs Bernard et MNJ affirmait lui aussi avoir été victime d’une fraude de M. Gosselin en 2011 sur les ondes de TVA Nouvelles.

Il n’a pas été possible de savoir mardi où en était rendue l’enquête de la police de Laval.

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