Un col bleu endommage quatre maisons
Les morceaux de glace catapultés par la souffleuse ont percé le revêtement extérieur de quatre maisons à plusieurs endroits.
OpŽration dŽneigement ˆ Laval
Les morceaux de glace catapultés par la souffleuse ont percé le revêtement extérieur de quatre maisons à plusieurs endroits.
Les morceaux de glace catapultés par la souffleuse ont percé le revêtement extérieur de quatre maisons à plusieurs endroits.
Les morceaux de glace catapultés par la souffleuse ont percé le revêtement extérieur de quatre maisons à plusieurs endroits.

Par Cédérick Caron
Quatre résidences de la rue des Orioles, du secteur Sainte-Rose, ont été endommagées par un col bleu qui soufflait de la neige au début du mois de janvier. Près d’un mois plus tard, la Ville ne sait toujours pas ce qui s’est produit.
Il était environ 4 h 45, le 11 janvier, lorsque Stéphane Vigneault s’apprêtait à quitter pour le travail.
«Il y a eu un bruit infernal. La maison s’est mise à vibrer. Je ne savais pas ce qui se passait jusqu’à ce que je sorte à l’extérieur.»
Un souffleur à neige de la Ville de Laval qui participait à une opération ramassage sur la rue Garand, située à l’arrière de la rue des Orioles, a soufflé sa neige dans la cour, sur et même par-dessus les quatre maisons. Des murs, des moustiquaires et même des voitures garées à l’avant des résidences ont été endommagés.
«Je dois refaire au complet le revêtement extérieur à l’arrière de ma maison. Par chance, j’avais placé ma voiture dans le garage la veille, parce qu’il y avait des morceaux de glace de la grosseur d’un poing dans mon entrée», raconte M. Vigneault.
Dans les minutes qui ont suivi l’incident, une équipe de cols bleus se sont présentés pour nettoyer le tout.
Mauvaise blague
«Le dossier est sous enquête. Nous devons rencontrer l’opérateur sous peu», s’est contentée de répondre la porte-parole de la Ville, Nadine Lussier, lorsque L’Écho de Laval a tenté d’en savoir davantage sur l’incident.
Selon des collègues du col bleu qui ont préféré garder l’anonymat, deux possibilités seraient envisageables. Certains avancent qu’il aurait voulu faire une blague à un col bleu qui réside aussi sur cette rue et qui travaille sur le même horaire et le même secteur que lui.
D’autres soutiennent que l’opérateur n’était pas en état de conduire son véhicule.
«On entend presque tous les soirs sur les ondes des incidents liés au fait qu’un opérateur était gelé ou soûl, soutient un employé municipal. On a l’impression que personne ne fait rien et qu’on attend un accident majeur, et là, ce sera encore l’image des cols bleus qui écopera.»
Réaction
Tant du côté du Syndicat des cols bleus de Laval que de la Ville, on affirme devoir intervenir sporatiquement pour des questions de toxicomanie, mais on soutient que la problématique n’est pas répandue.
«La Ville a déjà été confrontée à certains cas liés aux drogues ou à l’alcool. Certains ont été suspendus, d’autres ont été référés en thérapie ou même été remerciés. Chaque situation est prise sur une base individuelle. Par contre, c’est assez difficile d’avoir des témoignages de dénonciation», soutient Mme Lussier qui ne peut se prononcer sur une situation particulière.
«J’ai entendu parler de cas isolés et, à toutes les fois, nous avons fait des représentations auprès du travailleur pour lui parler de notre programme d’aide. Par contre, ça doit faire au moins trois ans que nous n’avons pas eu à faire d’intervention», soutient le président du Syndicat des cols bleus, Martin Gagnon.
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