La Commission scolaire de Laval revient sur une de ses promesses

Par Christopher Nardi
Des parents furieux estiment que la Commission scolaire de Laval(CSDL) a renié un de ses engagements lorsqu'elle a décidé d'annuler leur statut de «transfert obligatoire», qui garantissait qu'un élève qui se portait volontaire pour un premier transfert d'école n'aurait plus à le refaire.
Ce statut était accordé à tout enfant dont les parents acceptent de le transférer à une autre école que celle dans la région de desserte lorsque celle-ci manque de place. Il agit comme assurance que l'enfant ne sera plus transféré lors de son parcours primaire.
Mais des changements dans les taux d'inscriptions de plusieurs régions de la CSDL ont forcé les élus à revoir les transferts effectués dans les dernières années afin de répondre à la hausse des taux d'inscriptions.
Pour ce faire, il a été décidé d'annuler le statut de «transfert obligatoire» rétroactivement, permettant ainsi aux écoles de retransférer les élèves à l'école de leur région de desserte originale.
En dépit du fait que la commission doive revenir sur sa promesse envers les parents, la présidente de la CSDL, Louise Lortie, a assuré que tout est conforme.
«Dans le contexte présent, où nous avons une très grande augmentation de notre clientèle, nous avons dû revoir nos aires de desserte et nos critères d'inscription, ce qui a amené à supprimer le statut de transfert obligatoire, a indiqué Mme Lortie. La décision a été prise en regardant le gros plan, car il y a beaucoup écoles qui sont affectées, et nous ne pouvons pas satisfaire tout le monde.»
Pour les parents d'enfants concernés, la décision démontre «un manque de respect» envers los jeunes enfants qui sont en pleine intégration dans le milieu scolaire.
«Ils nous ont envoyé une lettre qui devait agir comme garantie que nos enfants ne seraient plus obligés et changer d'école, et maintenant ils nous annoncent qu'ils peuvent revenir sur leur promesse? Nous avons une perte de confiance totale en la commission scolaire, c'est à se demander pourquoi on paye des taxes», a fait savoir notamment Caroline Phémius.
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