Rien ne va plus entre la Commission scolaire de Laval et les enseignants

Par Christopher Nardi
La Commission scolaire de Laval (CSDL) a décidé de porter les négociations avec le Syndicat de l’enseignement de la région de Laval (SERL) devant les tribunaux.
La présidente par intérim du SERL, Claudine Lefebvre, accuse la partie patronale d’être «de mauvaise foi lors des négociations».
«Plutôt que de poursuivre les pourparlers, vous prenez la décision de judiciariser, a-t-elle regretté, lors du conseil des commissaires, la semaine dernière. Croyez-vous qu’en allant devant les tribunaux, il sera plus facile de s’entendre?»
Les négociations en vue de rédiger un nouveau contrat de travail entre les enseignants et la CSDL, qui ont débuté le 9 janvier dernier, ont été «difficiles» dès le départ, selon un communiqué émis par le SERL.
Le syndicat dit avoir été déçu du premier dépôt patronal, expliquant qu’il insistait «sur l’importance de la réussite des élèves alors qu’on doit discuter de conditions de travail des enseignantes et enseignants».
Louise Lortie, présidente de la CSDL, a expliqué à son tour que la commission scolaire avait demandé l’aide d’un conciliateur afin d’assainir le climat des négociations, tout en affirmant que les élus demeurent de bonne volonté lors des pourparlers.
«Si la Commission a fait la demande d’amener une tierce partie dans les pourparlers, c’est parce que les négociations n’avançaient plus et nous voulons les faire avancer», a expliqué la CSDL.
Pour partager votre opinion vous devez être connecté.