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«Il y a place à amélioration» - Me François Casgrain, commissaire au lobbyisme

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1 avril 2013
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Par Ghislain Plourde
LAVAL - 

Pour le commissaire au lobbyisme du Québec, la présente Politique de gestion contractuelle de la Ville de Laval présente des carences.

En tournée à Laval, dans les derniers jours, Me François Casgrain a rencontré les autorités municipales. Avant d’aborder l’aspect sensibilisation de sa visite, il a fait part de ses impressions sur la Politique municipale de gestion contractuelle.

«J’estime qu’il y a place à amélioration dans leurs façons de faire. Je leur ai recommandé de suivre les propositions que nous avons émises en ce sens. Dans un article, se contenter de dire que les lobbyistes devront respecter la loi est, à mon avis, insuffisant», a déclaré Me François Casgrain.

Le commissaire au lobbyisme du Québec cite en exemple Trois-Rivières qui s’est pourvue de règles plus contraignantes, forçant tous les lobbyistes qui veulent faire affaires avec la Ville à s’inscrire au registre des lobbyistes.

«L’idée de la loi est de prôner la transparence certes, mais c’est aussi d’établir le droit du public de savoir qui cherche à influencer les décisions du titulaire de charges publiques que ce soit les élus, fonctionnaires ou membres de la haute direction.»

Lors de sa rencontre à l’hôtel de ville, Me Casgrain a perçu de la part des dirigeants et élus une ouverture. «J’ai senti une écoute, plusieurs questions m’ont été posées. Cependant, lorsque j’ai fait mes recommandations, certaines personnes ont paru étonnées», a-t-il dit.

Par contre, les autorités lavalloises ne sont pas différentes des autres, en général, admet Me Casgrain. «Dans plusieurs villes, on me dit qu’on ne veut pas faire la <I>job<I> du commissaire. Je leur réponds plutôt de prendre leurs responsabilités. Je crois fermement que si le titulaire de charges publiques joue son rôle, c’est lui qui peut faire la plus grande différence dans l’application de la loi.»

Les autorités lavalloises se pencheront sur les propositions du commissaire. «Le Service du contentieux a été mandaté afin d’analyser ladite politique sur l’aspect de la conformité avec la Loi sur le lobbyisme. Suite à leur analyse et s’il y a lieu d’apporter des ajustements à cette politique municipale, la Ville de Laval y veillera sans tarder», indique la porte-parole Nadine Lussier.

Les activités à Laval

D’autre part, sur le territoire lavallois, au moment de la rédaction de cet article, une quarantaine de dossiers étaient pilotés par des lobbyistes, qu’ils soient lobbyistes-conseil, lobbyistes d’entreprise ou lobbyistes d’organisation.

Dans plusieurs cas, il s’agit de causes qui s’étendent à plus d’une ville de la province. La visite du commissaire au lobbyisme du Québec s’inscrit dans le cadre d’une tournée de sensibilisation visant à faire connaître l’organisme, les lois entourant la pratique et les dossiers en cours sur le territoire.

 

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