Commentant l’importante rafle de l’Unité permanente anticorruption à Laval, jeudi, le ministre des Affaires municipales, Sylvain Gaudreault, a affirmé qu’«il n’y a pas de compromis pour l’intégrité».

«Il y a de ces journées, comme ça, où il y a une succession d'événements ou une accumulation d'événements, mais je pense que ce que l'on doit retenir, c'est que la lutte contre la collusion, contre la corruption, c'est le résultat d'une multitude d'actions et pour nous, il n'y a pas de compromis pour l'intégrité», a-t-il dit à la chef d'antenne de TVA Sophie Thibault.

Pour lui, il est important de respecter la présomption d'innocence sachant que la commission Charbonneau et l'UPAC font leur travail. Il a ajouté que sa responsabilité en tant que ministre est de constater tout cela pour être en mesure de «passer à l'action».

«Alors, on a adopté la loi 1 sur l'intégrité dans les contrats publics. On a adopté la loi 10 pour suspendre les élus qui font face à des accusations au criminel. On est en train d'étudier, on va achever bientôt le projet de loi 26 pour le financement des élections municipales», de dire M. Gaudreault.

Les arrestations de jeudi sont le signe du travail acharné des enquêteurs, par contre, certains peuvent trouver déprimant de voir tant de gens corrompus. Le député de Jonquière prévient qu'il ne faut pas tomber dans le cynisme.

Il a ajouté même que c'est l'occasion pour les citoyens de renverser la vapeur en allant voter en grand nombre aux élections municipales de novembre.

«Je rencontre chaque jour des maires et des conseillers dévoués. L'enjeu, c'est qu'il faut que les gens aillent voter sinon, ne pas aller voter, ça veut dire qu'on accepte de laisser le pouvoir à ce gouvernement», de conclure Sylvain Gaudreault.