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La coopérative funéraire suscite de l’intérêt à Laval

durée 16h30
15 mai 2013
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Par Ghislain Plourde
LAVAL - 

La Résidence funéraire Laval, opérée en coopérative, devrait ouvrir ses portes à la fin du mois d’octobre prochain, si tout se déroule comme prévu.

Les travaux sur le site, d’une superficie totale de 59 000 pieds carrés, débuteront le 3 juin pour se terminer le 18 octobre, selon les plans présentés, mardi soir, devant une foule de près de 300 personnes.

Le projet, représentant 3 100 000$, prendra forme au 2000 rue Cunard, à l’intersection du boulevard Le Corbusier. Le permis de construction a été accordé le 10 mai dernier.

La recherche du site idéal s’est faite au printemps et à l’été 2012. Le 31 août dernier, l’acquisition de l’édifice et du terrain s’officialisait.

L’endroit comprendra, entre autres, deux grands salons, un columbarium, qui ne nécessitera pas d’agrandissement avant 25 ans selon les dirigeants et un coin pour les enfants. Quant à la chapelle, en ovale, elle sera localisée au centre du bâtiment.

Pour des raisons de coûts, les opérations de crémation et d’embaumement ainsi que les services de laboratoires seront effectués à l’extérieur. L’enthousiasme des promoteurs face au projet est palpable. «Nous prévoyons tenir 200 funérailles dans notre première année d’exploitation et croyons que le marché de Laval a un énorme potentiel», déclare Mario Aylwin, directeur général de la Coopérative funéraire de la Rive-Sud de Montréal derrière cette initiative.

Rappelons qu’au printemps 2012, la Coopérative de Laval a fusionné avec celle de la Rive-Sud afin de mettre à terme, le plus rapidement possible, ce projet de résidence funéraire sur l’île Jésus.

Prévisions

La Coopérative funéraire de la Rive-Sud de Montréal croit que sa nouvelle installation lavalloise sera déficitaire de 150 000$ après 12 mois d’opération et sera rentable à sa quatrième année. Mais il pourrait y avoir une agréable surprise comme ce fut le cas à Saint-Hubert, en Montérégie.

«Nos projections là-bas établissaient une profitabilité au bout de trois ans. On a, finalement, réussi le tout en 18 mois», affirme Mario Aylwin. Ce scénario optimiste n’est, donc, pas à écarter à Laval, d’autant plus que l’intérêt des citoyens est palpable.

Au moment de mettre sous presse, plus de 800 Lavallois avaient adhéré à la Coopérative funéraire de la Rive-Sud de Montréal qui compte au total près de 10 000 membres. Cependant, il reste du travail à faire au recrutement, estime le directeur général citant en exemple l’Abitibi où l’on recense environ 14 000 adhérents.

Changement de dénomination à l’automne

En novembre prochain la coopérative adoptera un nouveau nom qui reflètera davantage l’identité et le territoire de couverture qu’elle dessert. «On a nous a soumis près d’une soixantaine de suggestions. Il devenait difficile de choisir la bonne appellation. Nous avons donc fait appel à une firme de marketing qui nous aidera dans notre démarche.»

 

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