Peu de chance de les revoir à l’hôtel de ville

Par Ghislain Plourde
La suspension, pour une durée indéterminée, de Gaétan Turbide et Jean Roberge n’est qu’une étape avant leur congédiement, selon toute vraisemblance.
Le témoin Jean Roberge a raconté à la commission Charbonneau que les deux employés municipaux avaient rencontré, le jeudi 2 mai en matinée, le maire Alexandre Duplessis pour lui indiquer qu’ils allaient faire des révélations «embarrassantes» lors de leur comparution. Les trois avaient convenu d’un départ avec certaines modalités.
Quelques heures plus tard, devant quatre des cinq membres du comité exécutif, soit Alexandre Duplessis, Benoit Fradet, Basile Angelopoulos et Jocelyne Guertin, on exige du directeur général et de son adjoint qu’ils remettent leur téléphone cellulaire et on leur fait part qu’ils sont suspendus pour une durée indéterminée, une décision prise sans leur consentement.
L’attaché politique du maire de Laval, Pierre-Philippe Lortie, a été plus loin dans les explications. «M. le maire a considéré que les aveux de MM. Turbide et Roberge signifiaient ni plus ni moins que le «lien de confiance» était rompu entre l’administration et ses deux cadres», a-t-il fait savoir à <I>L’Écho de Laval<I> qui a eu également confirmation que des recours juridiques étaient entamés entre les deux parties dans cette affaire.