Parachèvement de l’A-19: une première étape concrète est franchie

Par Simon Laliberté/Agence QMI
La coalition A-19 a reçu avec optimiste l’annonce du ministre des Transports, Sylvain Gaudreault, portant sur la parachèvement de l'autoroute.
Pour le porte-parole de la coalition et maire de Bois-des-Filion, Paul Larocque, il s’agit d’une première étape concrète maintenant que l’étude d’impact environnemental a été déposée au ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs.
«Cette étape incontournable s’inscrit dans un processus d’analyse rigoureux et transparent. Nous ne pouvons et ne voulons pas passer par-dessus», a mentionné le ministre Gaudreault devant de nombreux membres de la coalition A-19.
Le nouveau projet met l’accent sur le transport collectif, qui prévoit une autoroute à quatre voies avec l’implantation d’une voie réservée au transport collectif dans chaque direction, des bretelles réservées aux autobus, un nouveau pont ainsi que des stationnements incitatifs.
Le ministre Gaudreault a parlé d’une étape déterminante qui démontre que le parachèvement de l’A-19 avec voies réservées est une priorité du gouvernement.
Le maire de Bois-des-Filion, Paul Larocque, a poursuivi dans le même sens. «Je pense que cette fois-ci c’est la bonne. Il faut continuer d’être vigilant», a-t-il dit rappelant que le dossier de l’A-19 date de 40 ans.
À Terrebonne, le maire Jean-Marc Robitaille s’est dit satisfait que l’annonce du ministre Gaudreault comporte trois éléments concrets.
«Dans un premier temps, nous savons à quel projet nous avons à faire. Nous savons que l’enveloppe de 400 millions $ a été prévue au programme québécois d’infrastructure (PQI) et que le projet a été déposé au MDEFP», a-t-il souligné.
Situation inacceptable
Pour le maire de Sainte-Anne-des-Plaines, Guy Charbonneau, la situation actuelle de l’A-19 est inacceptable.
«On a beau prêcher pour le transport en commun, actuellement sur la 19, c’est un stationnement que l’on soit en autobus ou en auto. C’est inacceptable. Des voies réservées, c’est ça que ça prend», a réagi M. Charbonneau.
Les élus locaux en ont vu d’autres et demeurent réalistes. «C’est évident que ça fait l’affaire de tous. On reste toutefois prudents», a mentionné la mairesse de Rosemère, Madeleine Leduc.
Si tout se passe comme l’anticipe le ministre, les travaux pourraient commencer dès 2016 et ils s’échelonneraient sur quatre ans. «Le dossier est maintenant entre les mains de mon collègue à l’environnement», a dit Sylvain Gaudreault.
Quatre ans de plus
Le député libéral de Chomedey, Guy Ouellette, s’est dit déçu que les automobilistes aient à attendre un autre quatre ans.
«C’est la même chose que le premier ministre Charest avait annoncée en 2010. Sauf qu’on rajoute un pont et 100 millions $ de plus. Quatre ans de patience et de misère de plus pour les automobilistes», a-t-il indiqué.
Guy Ouellette s’est aussi mal expliqué l’absence des élus de Laval. «Je suis vraiment déçu que les élus de Laval ne soient pas là».
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