Le gouvernement Marois n’interdira pas les concours de mini-miss

Par Agence QMI
Le tollé soulevé par l’arrivée dans la province d’un concours de beauté pour fillettes ne fait pas bouger le gouvernement Marois. Québec n’interviendra pas pour empêcher la tenue de l’évènement.
«Une interdiction à des parents, au privé, c’est compliqué», a laissé tomber mercredi midi la ministre responsable de la Condition féminine Agnès Maltais.
«Je ne peux pas dire aux gens que c’est interdit, mais c’est sûr que nous devons éviter d’hypersexualiser les jeunes filles», a ajouté Mme Maltais, qui se rendait au conseil des ministres.
«On a, le gouvernement et les parlementaires, adopté une charte contre l’hypersexualisation. On a déjà fait un appel à éviter ce phénomène, mais je pense qu’il faut l’entendre à nouveau», croit la députée de Taschereau.
Pétition
L’arrivée au Québec des concours de beauté pour fillettes – les mini-miss – provoque une levée de boucliers. Plus de 10 000 personnes ont déjà signé une pétition contre la tenue du premier événement, prévu à Laval dans deux mois.
La pétition a été lancée par le Dr Alain Vadeboncoeur et signée par plusieurs personnalités québécoises telles que Véronique Cloutier, Louis-Jean Cormier, Guy A. Lepage et Guylaine Tremblay.