Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

Cité de la culture et du sport : une majorité de candidats à la mairie en faveur de la réouverture de l’appel d’offres

durée 13h49
17 octobre 2013
ici

commentaires

ici

likes

imprimante
email
Par Cédérick Caron, Claude-André Mayrand & Christopher Nardi
LAVAL - 

Alors que Québecor se bat devant les tribunaux pour faire invalider l’appel d’offres remporté par evenko pour la gestion du futur amphithéâtre de Laval, une majorité de candidats à la mairie sont eux aussi d’avis que le processus devrait être revu.

 Le 1er octobre dernier, les avocats de Québecor déposaient une requête amendée en Cour supérieure soutenant que trois des membres du comité de sélection dans le processus d'attribution du contrat de l'amphithéâtre ont été impliqués dans un système de corruption à Laval.

Cette requête mentionne l’ancien directeur général de la Ville, Gaétan Turbide, et son directeur adjoint, Jean Roberge, de même que l’avocat Pierre L. Lambert. Ce dernier, qui agissait comme représentant légal de l’organisme de la Cité de la culture et du sport, a été arrêté et accusé dans le cadre du projet Honorer qui visait la présumée organisation criminelle de Gilles Vaillancourt. Les deux autres auraient évité les accusations en acceptant de collaborer avec l’Unité permanente anticorruption (UPAC), selon la requête.

«L’argumentaire de Québecor n’est pas dénué de sens, mais de notre côté nous voulons rester détachés d’evenko et de Québecor Média», a expliqué le chef du Mouvement lavallois, Marc Demers, qui a lui aussi déposé une requête devant les tribunaux. «Nous croyons que le projet devrait être révisé pour deux raisons fondamentales : le manque de transparence du processus et nous ne voulons pas que la Ville offre un remboursement de taxe à l’exploitant», a-t-il ajouté.

«Je ne sais pas si, légalement, on peut tout refaire, a jouté pour sa part le chef du Nouveau parti des Lavallois, Guy Landry. Mais par souci de la transparence, ça ne paraît pas bien. Si on est en mesure de recommencer le processus, on devrait le faire. Dans ce cas, on n’a pas nécessairement l’apparence que tout a été fait selon les règles de l’art. Malheureusement, il y avait des gens impliqués dans le processus qui n’avaient pas une éthique nécessairement élevée.»

Changement de terrain

Une première requête avait été déposée en 2012, Québecor se plaignant que le site prévu pour la construction de l’amphithéâtre a été modifié après le processus d’appel d’offres.

«Nous sommes le premier parti d’opposition à avoir demandé la réouverture de l’appel d’offres au conseil de Ville, car on change d’endroit», a affirmé le chef du Parti au service du citoyen, Robert Bordeleau.

«Le nouvel endroit est placé plus stratégiquement par rapport au métro, et la part lavalloise augmentait de 30 millions $ dans le projet. La réouverture aurait permis à Québecor et Bell [partenaire d’evenko] de se battre entre eux et de bonifier leur projet, ce qui aurait permis aux citoyens lavallois paierait moins cher», a-t-il dit.

«Quand on change les règles du jeu, je crois que tout le monde devrait avoir la chance de rejouer. Je crois que l’appel d’offres devrait être rouvert. On ne reviendra pas en arrière, mais à la base, je ne crois pas que des fonds publics devraient être investis dans ce genre de projet», croit pour sa part le candidat indépendant et avocat, Marc-Aurèle Racicot.

Projet conforme

Conseillère municipale sortante et chef d’Option Laval, Claire Le Bel, qui a elle-même avoué avoir servi de prête-nom pour l’ancien parti de Gilles Vaillancourt, le PRO des Lavallois, a soutenu que le projet pour lequel elle a voté à l’époque est conforme.

«On ne devrait pas refaire l’appel d’offres, tout est conforme selon la Ville et le gouvernement québécois, donc on devrait aller de l’avant [avec le projet]. Il n’y a pas de problèmes pour moi. Au contraire, Laval a besoin d’une infrastructure à l’image de sa grande ville», a soutenu Mme Lebel.

Pour leur part, le candidat indépendant, Jacques Foucher, et le chef d’Action Laval Jean-Claude Gobé, préfèrent laisser le soin aux tribunaux de trancher ce débat «hautement judiciarisé».

Quant à elle, la candidate indépendante Hélène Goupil-Nantel a dit ne pas être au courant du dossier. Réjean Millette, lui aussi indépendant, a affirmé simplement qu’il faut «aller dans le sens du bien commun».

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié le 18 décembre 2025

Six cas de rougeole dans les Laurentides, Laval et Lanaudière

En date du 16 décembre, les instances en santé avaient comptabilisé un total de six cas de rougeole qui se trouvent dans les régions des Laurentides, de Laval et de Lanaudière. On explique que ces personnes ne sont pas adéquatement vaccinées ou qui n'ont pas déjà fait la maladie.  Avec la recrudescence des cas à travers le pays, et maintenant au ...

Publié le 17 décembre 2025

Les Canadiens font toujours confiance aux vaccins, mais cette confiance a diminué

Environ les trois quarts des adultes canadiens font toujours confiance aux vaccins, selon un nouveau sondage, mais cette confiance s'est quelque peu effritée au cours des cinq dernières années. Lors du coup de sonde de la division de Léger consacrée à la recherche dans le domaine de la santé, 74 % des personnes interrogées se sont dites «très ...

Publié le 17 décembre 2025

La population canadienne a légèrement diminué au troisième trimestre de 2025

Statistique Canada indique que la population du pays a diminué de 0,2 % au troisième trimestre, la baisse du nombre de résidents non permanents ayant atteint son plus fort niveau jamais enregistré. Selon les estimations préliminaires de l'agence, la population a diminué de 76 068 personnes entre le 1er juillet et le 1er octobre, ce qui porte le ...