Nous joindre
X
Rechercher
Publicité

L'urgence à l'Hôpital Cité-de-la-Santé: près de 20 heures en moyenne sur une civière

durée 06h14
26 novembre 2013
1ici

commentaires

ici

likes

 

vues

imprimante
email
Par Christopher Nardi
LAVAL - 

L’hôpital Cité-de-la-Santé peine à atteindre l’objectif fixé par le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS), qui exige que le séjour moyen d’un patient sur une civière à l’urgence soit de 12 heures ou moins.

 

Présentement, avec plus de la moitié de l’année financière de complétée, le délai moyen de séjour (DMS) se situe à 19,8 heures, a appris L’Écho de Laval.

Cela représente une importante différence de 65 % par rapport aux attentes du MSSS. Le DMS moyen au Québec est présentement de 16,4 heures.

Selon la direction du Centre de santé et de services sociaux de Laval (CSSSL), cet écart est attribuable à deux facteurs principaux qui rendent l’atteinte des objectifs ministériels «improbable.»

«On reçoit en général beaucoup plus d’ambulances à l’hôpital et la clientèle âgée de 75 ans et plus à l’urgence est plus nombreuse et a besoin de plus de soins qui sont plus lourds, a expliqué Caroline Barbir, directrice générale du CSSSL. Il y a énormément de pression sur l’urgence et avec le volume actuel de clientèle et le fait qu’il manque à peu près 100 lits […], tu bloques le roulement de tes opérations.»

Augmentation de l’achalandage important

En effet, selon les données des quatre dernières années, l’urgence du CSSSL a absorbé une importante hausse d’achalandage. En effet, depuis l’année financière 2010-2011, près de 10 000 patients supplémentaires sont passés par cette unité.

Pour le Dr Alain Goudreau, directeur des services professionnels, hospitaliers et des affaires médicales du CSSSL, le fait que le DMS moyen à l’urgence soit resté stable au cours des dernières années malgré l’importante augmentation de l’achalandage, indique que les choses ne vont pas si mal.

«En 2010-2011, il y a 65 154 personnes qui ont visité l’urgence, tandis que d’ici la fin de 2013-2014, on s’attend à recevoir plus de 75 000 visiteurs. Nos volumes augmentent, mais nos heures [d’attente] demeurent stables, donc je considère que [la situation] n’est pas si pire. Je suis sûr qu’on va s’améliorer encore.»

Des attentes «irréalistes»

L’objectif de 12 heures de DMS est une norme provinciale attendue de tous les hôpitaux de la Belle Province. Toutefois, ces attentes seraient irréalistes autant au niveau québécois que lavallois.

«Pour l’ensemble de la province, la réponse est oui, c’est irréaliste. Si on regarde sur un plan structurel, il y a des endroits qui y réussissent. Mais nous sommes la plus grosse urgence en termes de volume au Québec, et le ministère est au courant que pour nous, ce sera difficilement applicable, a résumé le Dr Goudreau.

Est-ce que ça nous empêche d’y tendre? Non.»

La direction du CSSSL a également insisté sur le fait qu’il existait une «très belle collaboration» entre l’Agence de santé et de services sociaux de Laval, le MSSS et eux.

 

RECOMMANDÉS POUR VOUS


Publié hier à 15h16

76 % des Québécois seraient pour la contraception gratuite

La grande majorité des Québécois (76 %) souhaiterait avoir un accès gratuit à la contraception, selon un sondage Léger commandé par Québec solidaire (QS) et rendu public lundi. En entrevue, la co-porte-parole de QS, Ruba Ghazal, exhorte le gouvernement Legault d'adopter cette mesure, lui qui répète constamment vouloir soulager le «portefeuille» ...

Publié le 31 octobre 2025

Les Canadiens soutiennent le principe des demandes anticipées d’aide médicale à mourir

Un nouveau rapport de Santé Canada indique que les personnes sondées au sujet de l’aide médicale à mourir (AMM) sont «généralement» favorables à ce que les patients qui perdront leur capacité de discernement puissent donner leur consentement anticipé. Actuellement, l’aide médicale à mourir est légale pour les personnes atteintes d’une maladie ...

Publié le 31 octobre 2025

L'abolition du changement d'heure pourrait sauver des vies, dit une étude

L'abolition du changement d'heure au printemps et l'adoption permanente de l'heure normale à laquelle nous revenons en fin de semaine pourraient sauver des vies, notamment en évitant des centaines de milliers de cas d'obésité et d'accidents vasculaires cérébraux seulement aux États-Unis, ont calculé des chercheurs américains. Plus précisément, ...