Pas d'augmentation de taxes pour les soins à domicile

Par Régys Caron\Agence QMI
Québec promet de ne pas augmenter les impôts et les taxes pour financer le virage vers les soins à domicile qu'il propose pour les personnes âgées et handicapées.
«Il n'y aura pas de taxe supplémentaire, c'est l'engagement que Mme Marois a pris et que nous allons tenir. Ça veut dire que nous considérons les personnes âgées comme une priorité», a promis vendredi le ministre de la Santé, Réjean Hébert, après avoir déposé son projet de Loi sur l'assurance autonomie.
Le vieillissement de la population coûtera de plus en plus cher et l'État doit trouver le moyen de contrôler les coûts, estime M. Hébert. Québec soutien pouvoir économiser 1,5 milliard $ d'ici 2028 en prolongeant la vie à domicile des personnes âgées et handicapées. Les soins en institution coûtent trois fois plus cher.
Le projet de loi 67 prévoit la création d'une caisse d'assurance autonomie à hauteur de 4,3 milliards $ pour la première année. Un financement additionnel de 1,7 milliard est prévu au budget pour les cinq premières années du régime. Le gouvernement devra pomper d'autres centaines de millions dans la caisse à compter de 2018.
Cet argent permettra de financer des services en institutions et de maintien à domicile. Les bénéficiaires devront défrayer 70 % de la facture et l'État 30 %.
Il faudra embaucher du personnel, reconnaît le ministre Hébert, particulièrement des femmes préposées aux services de soutien à domicile. «Ça va permettre à des femmes d'avoir des perspectives d'emploi intéressantes.»