Tensions entre Laval Technopole et les élus

Par Ghislain Plourde
Des tensions subsistent entre des membres du conseil d’administration (C.A.) de Laval Technopole et les élus municipaux. Certains administrateurs du bras économique de la Ville de Laval ne voient pas d’un bon œil le nouveau conseil municipal, selon plusieurs sources consultées par L’Écho de Laval.
Signe de ce refroidissement des relations entre les deux parties, le C.A. de Laval Technopole a refusé d’entériner la nomination de David De Cotis à titre de nouveau président du C.A. de l’organisme paramunicipal, a rapporté La Presse, samedi dernier.
L’affrontement devrait cependant être de courte durée, puisque la majeure partie du budget de Laval Technopole (70%) provient du financement municipal qui, en plus, bénéficie de locaux offerts par la Ville.
Les divisions opposant les élus à l’organisme portent entre autres sur la succession à la direction de Laval Technopole. Selon ce qu’a appris L’Écho de Laval, le processus de sélection pour trouver un remplaçant au président-directeur général Pierre Desroches diviserait les troupes.
Une certaine frange des administrateurs, qui prônent un processus transparent, ouvert à l’externe à toutes candidatures potentiellement intéressantes, sont opposés à un autre réseau qui opterait, plutôt, pour une nomination à l’interne.
Le conflit aurait aussi ses racines sur l’intérim à la direction. Des membres du C.A auraient aimé voir le PDG actuel demeurer en poste jusqu’à ce que son successeur soit connu. Or, il a été décidé que l’actuel patron quittera à la fin de son mandat le 31 décembre 2013.
Au moment d’aller sous presse, il a été impossible de parler à un représentant de Laval Technopole.
Départ confirmé pour Pierre Desroches
Par ailleurs, Laval Technopole a confirmé, jeudi dernier, le départ de son PDG, comme le rapportait le 6 décembre dernier L’Écho de Laval. Le PDG a récemment fait part de son intention de ne pas renouveler son mandat qui prend fin le 31 décembre prochain.
L’organisation, par voie de communiqué, a salué le bilan de son PDG, qui, en six ans de direction, a vu générer des investissements totaux de plus de 9 G$ sur l’île Jésus.
Pierre Desroches empochera plus de 390 000 $ en primes de départ. Parmi les candidatures internes pressenties pour le poste de PDG, le nom du vice-président Gilbert Leblanc revient dans plusieurs conversations.
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