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Plus d’un soumissionnaire

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30 janvier 2014
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Par Ghislain Plourde
LAVAL - 

Contrairement aux précédents appels d’offres, Le Berger Blanc n’est pas le seul sur les rangs pour l’obtention du contrat de services animaliers pour la prochaine année.

À l’ouverture des soumissions, mardi, trois adjudicataires ont soumis leur dossier pour le contrat de services animaliers pour une année complète avec possibilité de reconduction pour une année supplémentaire.

C’est le Centre d’aide et de protection animalier de Laval (CAPAL) qui a présenté la plus basse soumission (1 038 806,02 $) devant l’Auberge zen pour animaux (1 143 190, 13 $) tandis que Le Berger Blanc a soumis, de son côté, la proposition la plus élevée (1 752 632, 91 $).

Cela ne signifie pas pour autant que ce dernier, qui est le gestionnaire actuel du service, quittera le territoire lavallois à la conclusion de la présente entente prévue à la fin février.

En effet, le Service des achats et de la gestion contractuelle de la Ville de Laval et ses partenaires effectueront des analyses et vont étudier de près les propositions afin de déterminer quelle est la meilleure offre. La plus basse soumission n’est qu’un critère parmi tant d’autres confirme-t-on du côté de la Ville de Laval.

Pour le CAPAL, c’est un retour devant les projecteurs. Ce regroupement citoyen a vu le jour à l’été 2011 dans la foulée des révélations de cruauté animale qui ont frappé Le Berger Blanc au printemps précédent.

Le CAPAL voulait reprendre le service animalier sur l’île Jésus. Il avait présenté un projet de fourrière éthique qui proposait une foule de services. Après avoir reçu une écoute de la part de l’ex-maire Gilles Vaillancourt et avoir été épaulé dans certaines démarches par la Ville, le plan d’affaires a été torpillé après que les élus se soient brouillés avec l’organisme à but non lucratif (OBNL).

L’OBNL n’a jamais cessé ses activités pour autant. Lydia Saulnier, présidente du CAPAL, mentionne que le travail sur le terrain s’est poursuivi depuis deux ans.

«Nous avons ciblé les populations de chats errants. En collaboration avec les vétérinaires, nous sommes intervenus auprès de 120 félins, seulement l’an dernier.»

Elle est persuadée que l’offre présentée répondra aux besoins de la Ville de Laval. «Nous proposons autre chose que l’euthanasie. Une solution qui prône, d’abord, l’adoption. Nous voulons aider les animaux», précise la dame qui possède une formation en santé animale tout comme les autres membres de l’OBNL.

Pas avant 2015 pour le Centre animalier

D’autre part, le nouveau service animalier municipal que veut mettre en place la Ville ne verra pas le jour avant 2015. Annoncée en grande pompe en 2012 pour une mise en service l’année suivante, la fourrière municipale promise n’est toujours pas en cours de construction.

Comme l’annonçait L’Écho de Laval à l’automne dernier, une première ébauche de projet a été rejetée par l’ancienne administration en raison de son coût jugé trop élevé, 16 M$ alors que les projections étaient de 10 M$.

D’ailleurs, il s’agit toujours de la même enveloppe budgétaire, même si de nouveaux élus siègent au conseil municipal.

La conseillère municipale et membre du comité exécutif Sandra Desmeules est l’élue chargée de suivre le projet. Elle entend rencontrer tous les intervenants sensibles à la cause pour mener à terme la réalisation du service dans les meilleurs délais.

De nouveaux partenaires?

Outre Terrebonne, qui a démontré son intérêt à prendre part à ce projet, d’autres Municipalités pourraient joindre les rangs. L’Écho a appris que Laval pourrait lancer une perche à toutes les Villes situées de l’autre côté de la rivière des Mille-Îles.

Le centre de services animaliers envisagé, qui sera situé en bordure de l'autoroute 25, devrait offrir des services complets : adoption, sensibilisation, stérilisation, soins vétérinaires et euthanasie.

Selon les propos des élus lavallois, notamment ceux du maire Marc Demers, il est loin d’être acquis que le gestionnaire de l’endroit sera l’OBNL Les services animaliers de Laval (Le Campus) désigné à l’origine par l’ex-maire Gilles Vaillancourt.

Toutes les options sont sur la table quant au type de gestionnaire voulu pour la direction de la fourrière. L’OBNL compte, entre autres, comme administratrice l’ex-politicienne et commentatrice politique Liza Frulla.

 

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